Plusieurs grosses pointures de la police sont venues soutenir Michel Neyret devant le conseil de discipline. Il serait un peu léger de n’y voir que du copinage. Car les ennuis judiciaires et administratifs de ce grand professionnel de la lutte contre le banditisme vont plus loin que son cas personnel et risquent de modifier en profondeur le fonctionnement même de la police judiciaire.
Bien sûr, on peut estimer que les méthodes anciennes ont vécu. Mais dans ce cas, par quoi les remplace-t-on ? Les techniques et la science ? La police technique et scientifique prend effectivement de plus en plus d’importance dans les enquêtes, au point parfois de juguler les enquêteurs. La découverte de cette petite fille prostrée sous deux cadavres, dans la BMW découverte criblée de balles, près du lac d’Annecy, en est la démonstration par l’absurde. On gèle une scène de crime – donc l’enquête – en attendant l’arrivée des techniciens. Durant huit heures ! Et si l’enfant avait été blessée ? Cela fait penser à cette mauvaise blague d’école (de police) : Que devez-vous faire en premier en présence d’un pendu ?… Couper la corde, au cas où il ne serait pas mort. On peut d’ailleurs s’étonner que les gendarmes aient fait venir leurs propres techniciens de l’Institut de recherche criminelle, basé dans la banlieue parisienne, alors que le siège de la Sous-direction des services techniques et scientifiques de la police nationale se trouve en périphérie de Lyon. Alors, police-gendarmerie, même rivalité que par le passé… On murmure d’ailleurs Place Beauvau que les deux services pourraient être regroupés au sein d’une nouvelle direction autonome. Cette « autonomie » fait bondir la PJ. La police technique et scientifique doit rester un outil à la disposition des enquêteurs, a rappelé non sans raison l’un de ses patrons.
Personne ne nie l’avancée considérable que représentent la science et les techniques modernes dans la recherche de preuves et d’indices, mais c’est toujours après le crime ou le délit. Or en matière de lutte contre le banditisme, pour être efficace, il faut intervenir en amont.
La police ADN ne marche pas à Marseille.
Bien sûr, on peut planter des écoutes sur les téléphones portables, glisser des balises sous les voitures des suspects, pressurer les dizaines de fichiers, ou pianoter frénétiquement sur les claviers d’ordinateurs, mais… où est le contact humain ?
Autrefois, il y avait autant de règlements de comptes que maintenant et la plupart des enquêtes, comme aujourd’hui, n’aboutissaient pas – mais on savait. On savait pourquoi et par qui. On maîtrisait la structure des bandes et il était même possible de prévoir le nom des prochaines victimes. À défaut de pouvoir empêcher ou réprimer un flingage, on en comprenait les raisons. Cette connaissance du milieu n’existe plus. Or, si l’on veut mettre un frein aux agissements de ces bandes qui gangrènent la région marseillaise, la police a besoin de tuyaux – donc d’indics. Depuis toujours, le système fonctionne ainsi. Même si les flics savent qu’ils jouent avec le feu.
Mais comment « noyauter » ces bandes qui vivent plus ou moins en autarcie ? Eh bien, comme il est impossible d’entrer par la porte, il faut passer par la fenêtre. Car ces jeunots du banditisme ont vieilli. Et peu à peu, ils sont en train de devenir des grands – avec tout ce que cela comporte. Et notamment le désir d’élargir leur environnement, voire de s’en éloigner, afin de mieux profiter de leur bien si mal acquis. Et pour cela, ils ont besoin de complices, des individus tout aussi douteux, mais moins dangereux et surtout beaucoup moins méfiants. Des escrocs, des faiseurs, des enjoliveurs, comme on les appelle (comme ceux que fréquentait Michel Neyret) qui vivent en périphérie du banditisme et qui, pour les enquêteurs, présentent l’avantage d’être visibles. C’est par eux que l’on peut avancer et cerner une équipe de truands. Ensuite, c’est du travail de PJ, presque la routine : surveillances et procédure. Il n’est même pas nécessaire de les prendre la main dans le sac. L’époque du flag est révolue et le code pénal est suffisamment riche pour bâtir un dossier béton pour association de malfaiteurs en emboîtant entre eux des faits qui, à l’unité, ne pèseraient pas lourd devant un juge.
Donc, si l’on veut lutter contre ce néo-banditisme, pas besoin de nouvelles lois, pas besoin de CRS ni de militaires, il faut des moyens de surveillance, de bons procéduriers et… des indics. Pas de ceux que l’on enregistre à la direction centrale et que l’on rétribue avec une poignée de figues (contre reçu, s’il vous plaît). Non, des gens qui sont presque des amis, ou qui peuvent le devenir, et auxquels il n’est pas interdit de rendre de petits services.
Cela nécessite de faire confiance aux policiers. La confiance ! Encore un mot « à l’ancienne ».
94 réponses à “Après l’affaire Neyret, comment gérer les indics ?”
Bonjour,
j’ai découvert votre site il y a quelques jours, c’est un endroit ou je me sens bien. Merci pour tout !
Ouaiche Mr Moreas, une pt’tite ‘nalyse de Chevaline ? Je serai bien curieux d’avoir votre avis.
L’enquête est en cours…
« Tout ç’la ne m’plait guère…
Comment est la blanquette aujourd’hui? »
Les pratiques policières pour la recherche et la découverte de renseignements ne peuvent se faire ( pour obtenir de fortes réussites ) que par le système des indics. C’est peut être une chose que les gens ne veulent pas entendre et pourtant si on ne dispose pas du renseignement humain on peut aboutir mais pas de la même façon qu’avec le traitement d’un informateur. De plus au vu des moyens dont disposent maintenant les voyous c’est encore le seul procédé qui puisse être efficace. Quant à la morale elle est toujours donné par des bien pensants en tous genres à mille lieux des réalités du terrain . Et Michel NEYRET, s’il est un peu fourvoyé n’en reste pas moins un mec qui en avaient , à contrario d’autres policiers refaisant la police bien assis dans leur bureau sans aucun risque pour leur carrière.
Vous confondez indic avec renseignement. Pour avoir du renseignement il est nécessaire d’aller sur le terrain d’entrer en contact avec la population et notre police ne va plus au contact elle a juste des indics.
Un nouveau séisme va secouer la police lyonnaise. Treize personnes ont été interpellées, mardi 11 septembre, au cours d’une opération lancée à l’aube. Parmi elles, sept fonctionnaires de police rattachés à la sécurité publique du Rhône et deux délégués du procureur. La plupart des policiers, de grades différents, sont en poste au sein du commissariat de Vénissieux. Une information pour corruption », « trafic d’influence », « détournement de finalité de fichiers informatique » a été ouverte. (Cf le Monde ce jour).
M. Neyret , à l’évidence, n’est pas le seul à taper dans les gamelles à Lyon. (Dans les autres villes …. Marseille, nous ne savons pas!!!!)
Oui, mais… il faut voir aussi, c’est pas facile à gérer tous ces indics…
Oui emilio c’est un travail à temps complet……..
Sanctions
Ca va plus vite dans la police que dans la magistrature
Toujours en fonction ces dizaines de magistrats en bande organisée, qui ont garanti 15 ans d’impunité au directeur de campagne de F. Mitterrand passé avec 30 Mf à travers le parquet de Paris et la Cour de justice, la Chancellerie, les commissions des lois de l’assemblée et du sénat .
Avec comme toute sanction, nominations, promotions et décorations …
L’un deux va même valider les comptes de campagne des récentes élections.
Merci, choubidou, pour la crédibilité et la richesse de vos informations étayées par des preuves solides et des faits connus de tous(non, ce n’est pas de l’allusif, du vague, du fumeux)
Alors + de détails .
– Non lieu d’anthologie 8 lignes 3 erreurs grossières
– Confirmé par un magistrat qui va valider les comptes de campagne 2012
– Produit par un juge d’instruction se présentant aux législatives pour le PS
– Afin de préserver le rapprochement de 2 canards que vous lisez tous les jours
– Le juge défendant les intérêts économiques de l’un d’eux
Récupérez le non-lieu auprès de SM USM commission des lois de l’assemblée et du sénat.
Oui , je sais, c’est gros..
Cliquez le pseudo, ils ont tous vérifié
Et que voulez vous dire, en clair et en Français (ou en Anglais, Allemand, Espagnol, Portugais, Roumain, si vous êtes allergique au gaulois)?
Parce que, pour attirer vers un site potentiellement plein de virus, il y a des techniques plus efficaces que le fumeux-allusif-délirant….
Michel Neyret était un bon policier, estimé par ses collègues et les magistrats qui ont travaillé sur les procédures établies par son service.
On saura lors du procès pénal à quel moment il a franchi la ligne jaune : à Nice lorsqu’il a pris son poste en laissant sa compagne en région lyonnaise ? Avant ? Après ?
Ne l’aurait-on pas protégé de lui-même en le nommant ailleurs qu’à Lyon, ville qu’il connaissait très bien, peut-être trop bien, après ce passage à Nice ? N’aurait-il pas été mieux, professionnellement parlant, à Paris ou Versailles ? Plus généralement, ne faudrait-il pas instaurer une mobilité obligatoire, tous les 7 ans par exemple, pour les policiers (avec les compensations financières nécessaires) ?
certains propos de M.Moreas donne froid dans le dos sur la mentalité de certains policiers qui se croient au dessus des lois avec tous les abus de pouvoir que peuvent subir les citoyens.
oui le renseignement humain et l’indic sont utiles mais à n’importe quel prix ? quel est l’intérêt de lutter contre les trafics si pour l’encourager par ailleurs ? faire tomber une bande pour laisser une autre prospérer ?
un indic c’est un mec qui est manipulé par la police, pas l’inverse.
Il est donc heureux que vous commentiez peu car en matière de mauvaise foi vous, vous faites jurisprudence:
« Le conseil de discipline de la police demande la révocation de Michel Neyret »
Je ne vois pas ce que Vals ou les socialo-communistes ont à voir là dedans.
Je suis peu habitué à mettre des opinions sur des forums.
Mais comme d’habitude la gauche qui est prompte à donner des leçons de morale quand il s’agit de la droite piétine ouvertement le droit français. A ma connaissance Mr Neyret qui n’est sans doute pas un saint n’est que mis en examen. Donc pour l’instant son procés n’a pas eu lieu et il n’est pas reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. La décision de Mr Valls va donc au devant d’une décision de justice. Comme d’habitude cela ne choque personne.
« La décision de Mr Valls va donc au devant d’une décision de justice. Comme d’habitude cela ne choque personne. »
Tout simplement parce qu’une décision administrative n’a rien à voir avec une décision de justice.
Exemple: un type est soupçonné de hold ups et d’extorsion et reste présumé innocent tant que la justice ne l’a pas condamné. Toléreriez vous qu’il exerce un métier lié à la perception des impôts?
A noter que Mr Neyret a été suspendu (et maintenu en préventive) sous la droite, ce qui donne toute sa valeur intellectuelle à « la gauche qui est prompte à donner des leçons de morale quand il s’agit de la droite piétine ouvertement le droit français »
De plus, il ne s’agit pas de morale mais de pratiques administratives standard.
Très beau film ce Rey de los Huevones.
« Aujourd’hui, les « indics » ne sont plus les voyous (ils gagnent suffisamment avec leurs trafics) mais la police qui renseigne le monde des affaires. C’est la morale qu’on peut extraire de la vie interlope de l’ex-chef de la PJ de Lyon… »
Un extrait du texte précédent que vous avez censuré…
Je ne vous ferais pas l’injure de vous prendre pour un ignorant ; vous savez très bien quel genre de population vous mettez en prison : toujours les mêmes, les loosers…
En presque 8 ans de prison, je n’ai pas rencontré un seul banquier, par exemple.
J’ai rencontré une seule fois, un bourgeois, un grand bijoutier de la rue de la Faisanderie, à Paris, tombé pour recel, qui a fait, peut-être, deux mois de prison à peine ; le juge d’instruction lui disait « surtout ne vous mélanger pas à la racaille »…
Pour en revenir à l’affaire Neyret, curieusement, avant le scandale, j’avais rencontré un ami qui était, selon lui, à l’origine du film de Tony Marshal, « Le Gang des Lyonnais » lequel m’a raconté en détails combien flics, voyous, producteurs se mélangeaient ; et ce en toute amitié…
Ne prenez pas vos lecteurs, monsieur Moreas, pour des caves ; et dites-nous, par exemple, pourquoi Tony Muselin accuse Neyret de lui avoir étouffé 2 millions d’euros ?
Ce que vous écrivez là, j’y souscris mot pour mot et, bien sûr, Monsieur Moréas est trop bien placé pour l’ignorer. Par cet article et rien que pour le titre, il perd toute crédibilité. Voilà qu’il nous dit: « »Ben du coup, après ce qu’ils ont fait à Neyret, on ne sait plus comment gérer les indics » »
Trop c’est trop, avec un tel mépris affiché même les veaux arrêtent de brouter.
@Hi, my love:
La censure n’est pas le fait de Monsieur Moreas (à moins qu’il ne l’ait explicitement demandé: mais alors, il prendrait le temps de censurer et ça se traduirait par des retards aléatoires dans l’affichage des commentaires), mais le fait de spécialistes payés par le Monde pour lui (le journal le Monde) épargner des poursuites…; ils sont aidés vraisemblablement par un dictionnaire et un comptage des adresses IT citées (pas plus de deux, pour éviter des robots cracheurs de pub)
Quant à l’affirmation selon laquelle qu’une « censure confirme une analyse », c’est, d’un point de vue logique, d’une absurdité telle qu’affirmer ceci dévalorise les informations que vous tentez de faire passer(on trouve depuis des années des petits malins qui, se faisant passer pour une victime de la censure, tentent de donner davantage de poids à leurs propos généralement insignifiants : c’est éculé, dépassé, ridicule)
Je pourrais donner le conseil à Himalove de faire comme moi: faire une copie du texte du commentaire, par exemple sur Word, ce qui permet en outre de corriger quelques fautes d’inattention.
Quand le texte disparaît, reprendre le commentaire ainsi sauvegardé en gommant quelques passages litigieux, par exemple ceux qui mettent en cause des personnes. Dire par exemple « un grand bijoutier de la rue de la Faisanderie » plutôt que M. Duchemuche, 36 rue de la Faisanderie, 3° étage droite.
Votre conseil est redondant, puisqu’il arrive après la bataille : comme prévu (et il y a d’autres exemples d’experts en Word), ce qui avait été censuré était …. stupide… et n’avait d’autre « valeur » -il l’avait compris confusément: vous vous poussez du coude pour le même motif- que le fait d’avoir été « censuré ».
Merci de m’avoir censuré : vous confirmez mon analyse…
@hi, ma love
Laquelle?
« Le n°2 de la PJ lyonnaise est poursuivi pour corruption active et passive, association de malfaiteurs, détournements de scellés, trafic de stupéfiants, trafic d’influence et violation du secret professionnel. La liste des incriminations est encore longue puisque Michel Neyret est suspecté de douze chefs d’inculpation. »
Et comme il ne s’agit que d’une banale affaire de « gestion d’indics » il doit tout de même signer TOUS LES JOURS, excusez du peu, à la gendarmerie. C’est surement un coup du nouveau gouvernement socialo-communiste en place à l’époque des faits…
Je partage totalement les conclusions du billet de notre hôte, bien évidemment comme en tout domaine des hommes peuvent dériver, et les policiers ce sont des hommes. Mais vouloir ériger le risque zéro comme règle, cela relève de l’utopie et cette dernière génère bien souvent des effets pervers bien supérieurs à ceux qu’elles voulaient éradiquer.
@ Isildur 37
» Pas de solution miracle pour résoudre le problème. Il faut des enquêteurs suffisamment sérieux pour qu’on leur concède quelques écarts à la loi. Et des sanctions fortes pour ceux qui abusent de ces largesses sans justification ou résultats concrets »
Vous avez tout dit, et l’avez dit avec justesse
Je partage l’analyse globale à une grosse incohérence près: comment reprocher aux gendarmes d’avoir fait venir leurs spécialistes et dire ensuite que le police technique doit rester sous le contrôle des enquêteurs?
la conséquence de cette affaire Neyret serait de faire des policiers des fonctionnaires alors 🙂
Surtout que Monsieur Moreas semble vraiment nous prendre pour des truffes. Rien que le fait de simplement « enquêter sur un N°2 de la PJ d’une ville comme Lyon ( du jamais vu en un demi siècle), donne une idée des dégâts et ravages occasionnés par ce Policier. Pour dire, c’était tellement grave qu’ils ont été contraints d’affronter la honte de la révélation plutôt qu’un intenable silence qui risquait d’emporter tout le monde. Un peu comme cette préfète, condamnée à un an de prison, faut-il qu’elle ait volé jusqu’à la volige de la toiture pour en arriver à la poursuivre. Après coup ils minimisent en disant qu’il s’agissait d’un peu de vaisselle. Et la on voudrait nous la jouer « affaire comme une autre » « respect de la présomption… » Des truffes je vous dis, il nous prend vraiment pour des attardés. Du respect? De la colère, oui!
Je plusssss car il y a en effet un sacré abus des policiers de France…
je vous rappel qu’il y a des avocats Suisse qui ont été en taule a Marseille uniquement parce qu’ils étaient les avocat d’un « mal aimé par la police et l’État de Paris » !
Vous avez donc bien de Suisses qui ont été malmené et enfermé avec des abus de pouvoir en France… et comme ils ont en parlé… beaucoup de « touristes » suisses ne traversent plus la France pour faire des vacances en Espagne, ils prennent l’avion, certain passe même dans des pays (Italie) pour éviter de survoler la France qui est devenue trop CIA et C°
vous avez dit » Truffe » ?
Parler comme vous le faites d’un sujet qui me semble vous être totalement étranger démontre effectivement que votre auto-qualificatification n’est pas exagéré.
Bien à vous mon cher.
Comment gérer des indics ?
Simple, a chaque données utilisable par la répression… augmentez du double les « défraiements »
Il serait intéressant pour le citoyen de base de savoir quels résultats ce commissaire a obtenus : personne n’en parle et c’est pourtant l’essentiel.
Quand on est très efficace, on doit pouvoir se faire pardonner plus facilement d’être « très limite » que si on est nul.
Ce commissaire était-il efficace ?
Ça veut dire quoi, efficace? Quels sont les critères?
C’est tellement subjectif comme notion.
Quand je vous lis… je pense de suite aux flics des USA qui tirent avant de poser une seule question…
Comment mesurez-vous l’efficacité d’un flic ? Il a tué 5, 10. 20 personnes ???
Moi je pense plutôt qu’un bon flic sait parfaitement se fondre en uniforme dans la société, respectivement, le respect du flic face a ses concitoyens lui permet d’avoir bien de sources… Tellement importantes (la délation semble être un sport) qu’il est obligé de trier sévèrement pour ne garder que ce qui est contre la loi… (les médisances, les fausses accusations etc.)
Je ne comprendrais jamais comment les flics intègres peuvent couvrir ce genre de ripoux.
On lit les infos et quoi ? On constate que non, jamais, il n’y a de flics ripoux.
IMPOSSIBLE.
Il y en a de gâtés, comme dans tous les paniers, et VOUS (policiers intègres) vous vous devez de les CRUCIFIEZ. Halte au corporatisme bidon, il en va de votre crédibilité.
Clean, l’Homme à la Perruque et à la Ferrari ? OK, alors qui sont les pourris, puisqu’ officiellement il n’y en a pas ?….
Je dois constater que tu travaille sûrement comme « indépendant » (pour oser affirmer cela)
Je ne sais pas dans quel monde vous vivez mais sachez une chose… élu par la base syndicale j’ai été viré par un employé du dit syndicat (sans demander l’avis de mes électeurs) car j’insistait sérieusement que le syndicat DOIT porter plainte pénal contre Jean-Claude Prince qui a détourné 800’000.- aux retraités employés du dit syndicat (caisse de retraite)… moi viré lui « gratifié et honoré » se voit être promus par le syndicat qui s’est fait voler… comme représentant a l’international de mon pays au BIT… C’est vous dire l’arnaque qui est partout, pas seulement chez les flics
PS: N’ayez crainte pour moi, j’ai déjà bien des fois dénoncé cette arnaque, ni Prince, ni le syndicat UNIA n’a déposé plainte contre moi car… cela les mettrait devant l’obligation de prouver que je mens… et comme il n’en est rien, j’ose librement donner le nom du voleur et du syndicat (dont je fait toujours encore partie)
**Clean, l’Homme à la Perruque et à la Ferrari ?**
Si on reprend les annales du blog on s’apercevra que c’est moi qui est émis en premier l’hypothèse d’une perruque. Bravo aux commentateurs qui, hormis cet emprunt :), ont bien analysé, je trouve, le cas de M. Neyret.
La première règle que doit respecter le policier vis à vis du truand est celle du non enrichissement. Il est possible d’avoir des contacts avec des pourris sans passer des vacances au Maroc. Il est souhaitable que le malfaiteur comprenne que le flic ne passera pas la ligne jaune. Quand on lit que le commissaire a vendu des fiches venant du STIC, ce n’est plus de la police, ce n’est plus un flic…
Rigolo N°2
C’est selon ce que vous êtes soupçonné… dès que cela dépasse l’habituel… vous avez automatiquement le droit au « chef » des policiers…
Ces flics sont devenu « chef » non pas a cause de l’âge dans le métier… mais un 22 (ans 😉 ) est vraiment différant qu’un de 55 ans…
Je me suis vu remettre… contre l’avis des flics… 100 gr. de shit par le juge… ne vais pas rentrer dans les détails mais : l’illégalité des policiers n’est pas « justice » selon 3 juges…
D’accord avec votre analyse, Georges Moréas, n’en déplaise à certains commentateurs qui ont des idées bien arrêtées qu’ils se sont forgées apparemment avec les relents d’égouts propagés par la presse dans son ensemble lors de « l’affaire » en octobre 2011. Quand on ne sait pas, on ne parle pas. C’est comme lors d’un match de foot, c’est fou ce qu’il y a comme entraîneurs et comme joueurs de haut niveau, les pieds dans les pantoufles et le demi de bière à la main, bien assis dans le canapé…
Et en ce qui me concerne, dans cette affaire, j’en sais suffisamment pour affirmer que Michel Neyret n’est pas un ripou. Je lui concède quelques maladresses certes, vers la fin, mais en aucun cas le moindre enrichissement personnel.
Quant à la « police à l’ancienne », il n’y a qu’à relire la lettre que j’avais envoyée à Claude Guéant à l’époque des faits et qui a été largement publiée sur le net.
Enfin, les p’tits nouveaux « Yaka » ou « Fokon » qui donnent ici des conseils pour faire de la bonne Police bien proprette et qui, manifestement, n’ont encore arrêté que le bus, je leur conseille de s’essayer plutôt à d’autres concours, tels que la Poste (et je n’ai rien contre les postiers !) ou la Compagnie des Eaux, où ils pourront pleinement se réaliser.
Je m’élève absolument contre les arguments qui sont les votres, même si je suppose que c’est la colère qui vous pousse à la caricature (fauteuil, ou « y’a ka »). Et ce, y compris parce que je crois que le monde du commerce de la drogue est très fou humainement, très lâche socialement et que la rigueur, les garde-fous (dans tous les sens du terme) sont exigibles.
Et puis, du coup, j’ajoute au commentaire que j’avais posté que j’aimerais bien que Valls et Peillon s’accordent quant à l’usage qui peut être fait par la police de jeunes en dessous de 16 ans (âge de la scolarité obligatoire) : marre, pour ce qui me concerne, des flics qui se la jouent chefs d’établissements scolaires ou inspecteurs de l’Educ autant que des chefs d’établissement qui se la jouent « zone franche » sur un mode pseudo viril et confidentiel absolument vain sur le plan éducatif
D’habitude, je trouve votre blog pertinent et intéressant mais là j’ai le sentiment que vous mélangez tout pour sauver le soldat Neyret. Gestion des indics, Marseille, tuerie d’Annecy, Neyret… Etc. A vous lire, c’est une victime du système, ou presque !!!!! Si la moitié des faits rapportés sont vrais, ce monsieur est un criminel qui par ses actes a jeté le discrédit sur toute une profession.
La gestion des indics est une vraie question mais ce n’est pas le problème dans cette affaire. Avoir transformé de la hiérarchie policière en comptables/DRH, les yeux rivés sur les statistiques est aussi un problème majeur.
Pour moi, il reste une question essentielle : comment est-ce possible que la hiérarchie et surtout les hommes sous ses ordres ne se soient rendus compte de rien ? Un gars qui dérape, ça arrive. Ne pas s’en rendre compte ou pire fermer les yeux parce qu’il apporte une affaire de temps à autre, c’est un vrai problème. D’autant qu’on peut se demander combien de procédures ont été étouffées pour ne pas griller les fameux indics ?
Connaissant l’institution de l’intérieur ;-), je suis convaincu que des collègues savaient, où du moins se sont posés des questions. Sans parler des rumeurs. Évidemment, ce n’étaient que des rumeurs mais quand même les éléments étaient là. Le plus gros ratage, c’est le contrôle interne. Peut-être que si dès le départ quelqu’un lui avait dit : « attends, Michel, tu es en train de déraper. Prends un peu de recul ! » Il ne se serait pas retrouvé dans cette situation.
J’entends déjà nos syndicats ou les gradés nous dire, la Police est exemplaire, regardez le nombre de procédures disciplinaires… Circulez, il n’y a rien à voir. Baratin !!! La Police comme la Gendarmerie doivent être irréprochables. Remettons nous en cause et essayons d’être meilleurs. L’histoire des tontons, ça va bien cinq minutes.
Rigolo… vis déjà une bonne partie de ta vie en la partageant avec la société… (se voir être élu… syndicat, commune, bourgeoisie (c’est ici un autre truc qu’en France, les communes politiques se sont installée sur des communes bourgeoises et donc ont fait la différence entre communes politique et bourgeoise (qui elle a souvent plus de terrains que celle politique, ils doivent aussi aider « la politique » (ou le citoyen en peine socialement y habite) c’est pourquoi nous avons toujours encore ce fameux Napoléon qui fait avec ses lois « la paix en Suisse »…
1) Nous n’avons pas élevé les cochons ensemble, je vous prierai donc de répondre correctement. Rigolo vous même !!!!
2) Je dois être idiot mais je n’ai absolument rien compris à vos propos.
Vous n’avez jamais élevé de cochons, moi oui… je me suis même baladé sur son dos, il m’aimait bien et moi aussi…
Les paysans qui font du porc à la chaîne tuent leurs porcs sitôt qu’ils atteigne les 90 kilos (car après cette limite il faut donner trop de bouffe pour avoir 1 Kg de plus…
Le miens a passé comme tous les autres en automne… à la boucherie, c’est moi qui l’ai tué car je voulais de la viande « non stressé »… 180 Kg ma bête contre des tout petit à 90 Kg des autres… Le boucher n’avait jamais vu une bête de moins d’un an si lourd… il était persuadé que mon porc avait « des kilos de graisse »… Une fois ouvert ila été tellement surpris qu’il a pris un calibre (on est Suisse donc précis) pour mesurer la différence entre 5 des autres et le mien… Il n’y avait aucune différence dans l’épaisseur du gras et ça… a choqué les paysans et le boucher…
Je dois constater qu’en France vous ne connaissez même plus les lois de Napoléon qui pourtant sont le fondement de la Suisse qui ne « s’éclate pas avec 4 langues officiels » alors que les belges qui ont eux oublié Napoléon sont en conflit avec seulement deux langues…
« Les Belges sont en conflit avec seulement deux langues… »
Trois langues, puisque l’allemand aussi est langue officielle.
Depuis le départ de Sarko, ce conflit se résout.
Je n’ai jamais prétendu que vous étiez « idiot »… Votre agressivité me prouve bien que je suis tombé juste…
Vous ne savez pas réellement de quoi vous parlez mais vous avez un avis… le fait de le contredire vous permet de parler de cochon, d’idiot (pas au pluriel vu que vous ne parlez que de vous)… que faire avec tel agressivité ?
Avez-vous peur de vous investir (avec sûrement des oup’s) dans la société ? Si oui, quel est votre droit de donner des leçons a tous (aussi a des gens comme vous) ?
De quel droit est-ce que je donne un avis ? Peut-être parce que je fais parti de la même maison que Monsieur Michel Neyret. Ca ne signifie pas que mon avis vaut plus que celui des autres intervenants mais il ne vaut pas moins. Qu’il y ait débat, c’est très bien mais en restant correct et poli.
Pour aller au delà de l’affaire Neyret. Je me bornais simplement à dire qu’il fallait sortir du corporatisme et de l’esprit de corps. Marre du « c’est pas bien grave », « c’est de la police à l’ancienne », « vous comprenez, il faut bien gérer les indics. » Il y a une différence entre mettre les mains dans la merde jusqu’aux coudes et être dans la merde jusqu’aux oreilles !!!! Parce qu’à ce moment là, qui tient qui ? Le policier ou le voyou ? Il y a des gars qui dérapent, ils faut les sanctionner, pas leurs trouver des excuses. Chacun est responsable de ses actes.
Mon 2ème point stigmatisait la faillite du « contrôle interne ». Il s’avère que j’ai un peu côtoyé Michel Neyret lors de mon passage à Grenoble. Je suis convaincu que cet homme était foncièrement honnête. Probablement l’est-il encore. Surtout, c’était un vrai policier (à l’ancienne ou pas on s’en fiche) Un policier, pas un épicier/statisticien/DRH. Mais n’importe qui peut déraper. Le flic ne dérape un matin en se réveillant, c’est un processus lent, on est pris dans le boulot, les affaires se succèdent, les petits services aussi… Et parfois, ça va trop loin ! C’est difficile de prendre du recul. Sa hiérarchie, ses collègues, ses hommes ? Ils ont fait quoi ? Personne n’a rien vu ? Personne n’aurait pu lui dire : « Tu vas trop loin ! Lève le pied avant de partir en vrille. » Maintenant, comme toujours, on va refermer le couvercle, pas de remise en question, pas une réflexion. Rien.
Le commissaire principal Moréas parle de confiance. Je suis inquiet parce nous, Policiers, avons perdu la confiance des citoyens. C’est un fait. Et je ne parle pas de la racaille mais de citoyens de tous âges, n’ayant jamais rien eu à se reprocher. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ils ont peur de la Police Nationale, n’en attendent plus rien sauf le pire. C’est extrêmement préoccupant. Quand un flic a fauté, il doit être puni et qu’on arrête de lui trouver des excuses. Ce n’est pas un criminel contre l’Humanité pour autant mais il doit payer comme tout citoyen. 99,9% des policiers font leurs métiers avec passion, ne comptent pas leurs heures, sont parfois tellement mariés avec le boulot qu’ils sacrifient leur vie de famille, ils ne méritent pas qu’on leurs jette l’opprobre du tous pourris. Évidemment, il serait souhaitable que l’éventuelle sanction judiciaire tombe avant la sanction administrative… Mais !!!
Je ne connais rien au métier de policier, mais voici comment je le vois (avec un prisme très subjectif).
Je pense que le métier de policier est comme celui d’enseignant : très dur, faisant perdre le sentiment de vocation par avalement de couleuvres et conditions de travail déplorables. Leurs agents sont usés jusqu’à la trame au bout de 15 ans de service. Au-delà, leur engagement au service du public peut être mis en doute. Pour la grande majorité des cas, je ne pense pas que la faute soit imputable aux individus, mais au système dans lequel ils évoluent. L’administration, les procédures d’un côté, la chienlit de la société de l’autre.
Envoyez n’importe qui à la guerre. Même le plus idéaliste se retrouvera avec des valeurs altérées.
J’apprécie les commentaires sur la question des frontières dépassées par Neyret, y compris parce que le trafic de drogues est une réalité que je trouve si sordide que je suis prête à pardonner à tous ceux-celles qui un jour ont contribué un peu à faire céder quelques parts de cet effroyable commerce.
J’apprécie dans l’article l’exigence de situer le monde de la délinquance et les maillons où la police peut « jouer », d’en savoir la perversion et les évolutions aussi, qui rebondissent, je pense, avec la connaissance qu’en ont les flics. Mais je me demande quand même quelle formation les policiers ont pour appréhender ces tactiques, et comment est pensé l’usage de jeunes susceptibles de servir d’indics. En arrière plan de mes questions, il y a un flic réel et une collégienne réelle : selon moi, le flic est une ordure, son choix n’est conduit que par la vanité et la perversion, et la gamine est foutue parce que ce n’est pas de cette place de flic dont elle avait besoin.
Je suis dans une secte… mais jamais j’oserai parler comme vous avec pareil « croyance » dans le bien des gens…
Toute personne a été a sa naissance innocente… l’éducation, le parcours scolaire, voir ses parents emmenés menottes aux mains (pour cause de corbeau)…
Bref, le parcours de la vie n’est pas obligatoirement « zen »…
D’après une source sur, beaucoup de policiers inventent des indics pour améliorer leurs salaires. C’est bête à dire, mais il y a une grosse omerta la dessus…
Archi connu… et ce même par le « chef des chefs »
Tu vas être compris de travers, car « omerta » est le code des barbouzes pour le secret-Défense.
Inventer de faux indics, ça ne cause de tort qu’aux budgets ! Déguiser des gamins en futurs criminels qu’il faut surveiller, c’est leur bousiller la vie juste pour que les flics secrets justifient une activité correspondant à leur mission, ce qui est beaucoup plus grave. Mieux vaut supprimer entièrement cette attribution des barbouzes.
Rien de plus vrai, bien vu …
Enfin quelqu’un qui sait de quoi on parle
@ Georges Moréas
Je suis assez d’accord sur le fond avec votre article. Le travail de police ne peut se faire de l’extérieur. D’où la nécessité de l’ilotage, et des indics dont on est proche. La question est la question de la limite, et bien sûr il faut a priori faire confiance à ceux qui font le boulot au contact. Mais la contrepartie est qu’il y a forcément un pourcentage de dérives, qu’on doit sanctionner d’autant plus sévèrement quand elles apparaissent. Or dans le cas de Neyret, il semble bien qu’il avait allègrement franchi la limite, aussi bien par le montant des revenus qu’ill tirait de ses relations avec le banditisme, que par la nature et l’ampleur des « petits services » qu’il rendait.
Je crois que vous affaiblissez votre propos en le mettant au service de la défense de Neyret. Que je ne cherche pas à enfoncer ni à présenter comme un méchant, tout le monde peut flancher et cela ne retire rien à ce qu’il a accompli auparavant. Mais, sur cette histoire je trouve qu’il est indéfendable.
Pardonnez mon intervention : dans l’affaire savoyarde, comment ne pas féliciter l’enfant de s’être cachée avec autant de sérieux. Si elle avait compris qu’elle était en sécurité, si elle avait compris le français, elle serait sortie. Les gendarmes ont fait leur travail. Qui aurait pu imaginer qu’il y avait une enfant vivante sous ces cadavres !
En effet, rien à voir avec l’article… mais…
Vous faites un amalgame qu’aucun flic n’ose se permettre…
Vous sous-entendez que ce sont des étrangers qui ont tué… alors qu’on peu acheter des français pour moins de 100€ pour effectué cela… en français SVP !!!
Que la gamine aie été (selon certain média) sur le sol entre siège avant et siège arrière, d’autres disent « sous la jupe de sa maman » et d’autres disent « sous les corps des victimes »… ne vous semble nullement « perturbant » (question éthique journalistique) ?
La vraie question qu’on doit se poser ici est : pourquoi il n’y avait personne sur le siège avant à côté du conducteur ? Les enfants et les femmes a l’arrière (comme en Arabie Saoudite ?)
C’est a ce niveau-là que je me pose bien des questions car… essayez de mettre les nanas et gosses ensemble a l’arrière… il y manque carrément ce qui est obligatoire… les sièges enfants… qui a deux ne laissent plus de place… 4 à l’arrière alors que seul 3 adultes y sont permis (sans sièges enfant) !
Effectivement, ne pas avoir de passager(e) à l’avant est antifrançais/ antichétien et justifie en bonne logique une peine de mort par fusillade…..
En fait d’étrangers… J’ai lu de nombreuses fois « secoué » dans la semaine avant cette affaire. Que désigne ce code des barbouzes ? Les James Bond, shaken not stirren ?
Victimes britanniques et suédoise, personne n’a encore fait le rapprochement avec Julian Assange ? La procureure suédoise avait annoncé le même jour qu’Assange n’était plus réclamé à la Grande-Bretagne pour viol. J’entrevois le petite éventualité d’un lien.
Si quelqu’un publie les photos du 4×4 immatriculé en Savoie, je reconnaîtrai peut-être ses autocollants – celui que j’avais repéré est plutôt un pick-up. Avec beaucoup de bol, vu que les 4×4 ne manquent pas en montagne.
De quoi parle-t’on dans cette affaire?
Ce type rencardait des gonzes qui ont piqué 1.5 milliards de TVA à la France (donc à nous) en espèces sonnantes et trébuchantes, ont fait assassiner la concurrence en plein Paris et Saint Mandé, ont financé les 110kg de coke de Neuilly, un hélico qui s’est craché au CostaRica avec 300kg de coke… (tout cela est dans la presse).
Pour obtenir quoi? Un tubard sur deux braqueurs à la petite semaine? Au mieux.
Les rencards de Neyret ont mis des tas de procédures en danger, fait foiré des chantiers de collègues.
J’ai toujours detesté les flics/gendarmes/douaniers « à l’ancienne ». Aucune remise en cause de leur méthode, patrons qui les placent sur un piedestal tellement comode pour leur carrière, ils sont l’arbre qui cache la fôret des petites mains qui font le maille.
Oublions ce monsieur suffisant au plus vite.
Pour ce qui est des tontons, payons les mieux, plus vite et arrêtons le bricolage, porte ouverte à ces dérives.
En Suisse nous avons aussi eu ce genre de flic, il a dû passer en justice… malgré que l’État cherchait a le couvrir… Il a volé 12 million a l’État (rien a voir avec un détournement, juste des « opportunités »)…
Salut gamin:
« Ce type rencardait des gonzes qui ont piqué 1.5 milliards de TVA à la France (donc à nous) en espèces sonnantes et trébuchantes »
Mais si Neyret est inquiété pour des liens supposés avec le Milieu, vous insinueriez que :
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le Milieu fraude la TVA
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Mais c’est un SCOOP, ça!
Je ne sais pas si votre commentaire est ironique…
Mais lisez la presse sur l’assassinat de Samy Souied, l’affaire dite crepuscule, l’arrestation récente de Manu Dahan…
Ça éclaire sur les liens pègre et TVA…
Mais quel est le rapport logique entre « la presse » (c’est du flou, de l’indéfini, du vague et d’autant plus improbable que tous les journaux ont des archives en lignes, pourvues de liens IT) , L’affaire DU crepuscule et une gigantesque fraude à la TVA?
Et j’aimerais bien connaître le taux de TVA sur le chanvre indien, la cocaïne, le recel de braquages…. (fond de commerce du milieu) …..
Bonjour,
Je lis assez régulièrement votre blog et suis assez client des analyses que vous faites de la société et de sa Police.
Je suis cependant véritablement contrarié par votre attitude quand à cette affaire.
Etant fils de flic, je connais bien cette génération de mecs et les méthodes qui vont avec. Pour reprendre une très belle phrase dite par Redford dans Brubaker, « on peut faire des compromis sur la forme mais jamais sur le fond ».
Or, ce qui m’agace prodigieusement dans votre analyse de cette affaire, c’est que vous ne discutez que de la forme et occultez allègrement certain aspects.
Lorsque je lis que ce Monsieur ne se servait plus de sa carte bancaire depuis deux ans, vous n’arriverez pas à me faire gober qu’il s’agit d’une méthode de « gestion d’indics ». Vous couvrez par corporatisme, et vous opposez de façon artificelle la truanderie dans laquelle semble avoir basculé ce monsieur à la Police scientifique. « L’A.D.N, n’est-ce-pas, ce n’est pas comme ca que sa marche sur le terrain » alors quoi? Alors « laissons les flics bosser à l’ancienne » devient « laissons les flics faire n’importe quoi avec la déontologie »
C’est de la malhonnêteté intellectuelle et c’est rare chez vous.
Mon père disait qu’on ne se réveillait pas un matin avec une étoile de shériff tombée du ciel pour devenir policier. On passe un concours. On sait ce qu’on fait. On choisi son camp. Alors on se doit d’être moralement plus honnête que les autres, sinon cela n’a plus aucun sens. On est obligé de fréquenter les voyoux et de faire avec parfois, on peut « arranger » un truand ponctuellement quand on en a BESOIN dans le cadre de sa MISSION.On ne franchi pas la ligne dans les deux sens allègrement toute l’année en acceptant des bagnoles et des voyages en cadeau pour soi- disant juste mettre de l’huile dans les rouages!
Alors quand on se fait prendre, et bien on doit prendre plus cher que les autres parce qu’on a CHOISI son camp. C’était non-négociable pour mon vieux, ce l’est aussi pour moi.
Arrêtez donc de nous dire « si on embête ce brave monsieur, on ne pourra plus faire de Police », ça pue ce raisonnement.
Bien à vous
Xavier Delamare
J’ai dû mal m’expliquer dans mon billet, car j’ai l’impression que nous ne parlons pas de la même chose.
C’est très « probable » chef…
Juste pour vous dire qu’en Suisse, il y a toujours encore 3 cantons qui cherchent a changer la constitution de leurs État (deux ont abandonné)… pour engager justement les flics de France qui ont été surpris de l’accueil favorable a eux… Ces derniers, en postulants, ont pratiquement tous dit la même chose (a peu de chose près)… Ils on de la peine a faire ce métier car ils sont obligé d’être « méchant », chose qui dépasse réellement la fonction de policier…
PS: Pour les postulants… essayez le canton du Jura plutôt que Genève où Vaud… (plus de chance, nous sommes ouvert et quasiment anarchistes dans la moelle)
C’est dès le titre que vous vous exprimez mal, M. Moréas, en amalgamant le cas Neyret avec la question de la gestion des indics. Vous savez très bien, ne faites pas l’innocent, que ce qui est reproché à Neyret, ce n’est pas « sa gestion des indics à l’ancienne », comme vous vous évertuez à le proclamer. Mais d’avoir confondu « mettre les mains dans le cambouis » avec « mettre la main (et même le bras) dans le pot de confiture ».
Je m’aperçois que même parmi vos lecteurs fidèles, les dupes se font rares.
À force d’insister ainsi, on va finir par se demander de quelle nature est votre solidarité et s’intéresser à votre comportement durant votre carrière de policier.
« Après l’affaire Neyret, comment gérer les indics ? »
Et après cette fâcheuse histoire des flics de la BAC de Marseille, comment gérer les petites commissions qu’on réclame traditionnellement aux dealers ?
Merci pour cette nouvelle et superbe variante de délit de solidarité, faisant un délit (voire un crime) de l’expression d’une opinion argumentée …
Ben moi je vous comprends très bien Xavier et je vous donne raison à mille%. Ce Neyret est corrompu jusqu’à la moelle et on voudrait parler de « gestion d’indics ». Tout comme ces politiques qui commettent tous les délits possibles et imaginables et qui se cachent derrière « le non enrichissement personnel » ou les ministres qui mettent la main dans la confiture et se les lavent à l’eau du secret des « fonds secrets ». On la connait la musique Monsieur le commissaire. Faut arrêter là. Votre article frise l’apologie du crime.
Parce que, bien évidemment, vous, vous êtes parfaitement informé du dossier. Vous l’avez lu, relu et analysé. D’ailleurs on a dû vous demander conseil avant de prendre une décision au « tourniquet ».
Quand on ne sait rien on n’affirme rien, ce n’est qu’une sorte de respect.
Le respect ça se gagne, ça ne s’impose pas. Et comme tout ce qui se gagne, ça peut se perdre aussi vite.
La seule chose qu’on impose c’est la peur : doit-on voir dans votre réaction une menace ?…Vous êtes qui, pour nous intimer l’ordre de respecter quelqu’un, qui qu’il soit ?…
Vengeance, bassesse, voilà de quoi sont faites les infos glanées par ces soit-disant flics qui ne le sont que parce qu’ils n’ont pas eu les tripes d’êtres des voyous, des vrais.
Je vis dans une région (PACA) où ces comportements ont fait que quand on est confronté à des menaces de voyous « en place », on n’ose même pas appeler les flics tant on sait que ceux-ci vont nous « balancer » aussi sec à ceux que vous appeler leurs « amis ».
Sans les JIRS, pas d’affaire Guérini, pas de gros poissons, RIEN (il faut voir comment fonctionnent ces brigades : comme dans les « incorruptibles » de De Palma, la réalité dépassant là encore la fiction).
Et quand est-il donc de vous qui osé pareil « écris » ?
Je sens plus la peur de perdre « ses repaires » chez-vous que la soit-disant « injustice » d’emilio… Pouvez vous « qui avez surement tout lu et analysé » nous dire pourquoi vous CROYEZ ???
« Non, des gens qui sont presque des amis, ou qui peuvent le devenir, et auxquels il n’est pas interdit de rendre de petits services. »
Et vous la fixez ou la limite ? Ca me rappelle un ami d’amis, qui bossait aux RG et s’autorisait a tuyauter une nana qui tenait une societe de recouvrement de dettes. Un « petit service ».
Ca veut dire quoi des « petits services » ? Ca veut dire qu’un tonton qui se retrouve au poste apres avoir pete la gueule d’une pute… et bien on le laisse partir sans encombre au nom de ces petits services ? Qu’on previent nos « presque-amis » si une enquete les concerne ?
Là est la question : si la limite est écrite dans la loi, les malfaiteurs la connaitront, et demanderont un cran au dessus. Les flics se retrouveront donc encore en limite de la légalité pour obtenir les infos. Si ce n’est pas inscrit dans la loi, on aura des débordements (flics véreux, rétributions anormales, services discutables…).
Pour 10g de hachich, personne n’a besoi ndes indics. Mais pour coincer ceux qui fournissent du crack à des gamins de 15 ans, là c’est indispensable…
Pour obtenir ces infos, il faut jouer avec les limites de la légalité : un coup on est juste avant, le coup suivant, on dépasse un peu la ligne. Les défenseurs de la loi doivent donc être des personnes dignes de confiance, et le citoyen lambda comprendre également que le flic est un être humain, qui peut aussi commettre des erreurs.
Pas de solution miracle pour résoudre le problème. Il faut des enquêteurs suffisamment sérieux pour qu’on leur concède quelques écarts à la loi. Et des sanctions fortes pour ceux qui abusent de ces largesses sans justification ou résultats concrets.
M. Moréas ? Etes-vous sûr de ne pas confondre « méthodes à l’ancienne » et « pratiques de ripoux » ? D’où viennent vos certitudes quand il est avéré que Neyret a touché des beaux cadeaux d’amis mouillés jusqu’au trognon dans des affaires de drogue ?
Quel sens donné vous à « il est avéré »
Avez vous des preuves, des liens IT?
Ou n’est ce qu’une tentative pitoyable de refourguer -si j’ose écrire- des informations de dixième main, non recoupées?
s/donné/donnez/
Votre solidarité est touchante. Malheureusement, elle est un peu vaine, Neyret lui-même a reconnu devant la commission de discipline de la police qu’il a reçu des cadeaux de truands en échange de fiches de police. C’est vous qui parlez sans savoir. Je repose donc la question autrement : dès lors qu’il s’agit pour les policiers de veiller à faire respecter les lois, dans quelle mesure ceux-ci peuvent-ils s’en affranchir ? Comprenant bien la réalité pratique qui consiste à alimenter les petits poissons pour attraper les gros, peut-on se contenter de « faire confiance » aux policiers border line ? Le policier est-il par nature plus vertueux que le commun des mortels ?
Vous sous entendez , par solidarité, soit que je sui sun être humain (comme NEyret), ce qui est vraisemblable, soit que je suis peaulicier, ce qui est faux et risque de vous enfoncer dans le ridicule.
« Neyret lui-même a reconnu devant la commission de discipline de la police qu’il a reçu des cadeaux de truands en échange de fiches de police. »
L’information soi disant fournie par Neyret était elle sous forme de fiches de police (je vois plutôt des informations beaucoup plus informelles, du genre « faites attention tel jour, car il y aura de la visite ».
Et encore une fois, je suis siéré par la totale incapacité dont vous faites preuves quand il s’agit de citer des sources crédibles…
@ Rôti de veau
« Et encore une fois, je suis siéré par la totale incapacité dont vous faites preuves quand il s’agit de citer des sources crédibles… »
Ah bon ? Neyret, quand il s’explique devant la Commission de discipline de la police, n’est pas une source crédible ?
Avez vous entendu Neyet « s’exprimer » et l’avez vous enregistré?
Pouvez vous prouver que ce qui a filtré de la Commission de discipline n’a pas été dénaturé? et comment?
@ Rôti de veau.
Les journaux ont leurs tares, qu’il faut dénoncer. Mais ne rien croire des compte-rendus des journaux sous prétexte que vous n’y étiez pas vous même, ça vous range pas loin des cercles conspirationnistes.
Par ailleurs, je ne cherche pas à charger la mule concernant Neyret. Il y a d’autres responsabilités dont on ne parle pas et qui sont évoquées par cet article de Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/poj/110912/michel-neyret-est-un-ecran-de-fumee
À mon avis, ce genre d’articles est bien plus utile pour défendre Neyret que de simplement nier son rôle ou invoquer je ne sais quelle gestion des indics à l’ancienne.
Ce qui me gène beaucoup, c’est l’évocation de fichiers de police livrés à des malfrats: je ne vois pas l’usage qu’ils en feraient (des employeurs potentiels, des maître chanteurs, je peux le concevoir, mais pas des traficants de drogue ou des spécialistes en hold-ups). Mais peut être est ce le fait de ma grande innocence, qui fait de l’agneau qui vient de naître, en comparaison, un dangereux délinquant juvénile.
Je pourrais presque croire que vous avez vécu ma propre vie… depuis que j’ai osé avoir le culot de marier une femme qui a divorcé de son flic…
Commune, école, patrons, assureurs, impôts, circulation… vous ne savez combien les policiers ont de droits totalement illégaux !
Il y a tant de causes possibles, pour avoir des ennuis avec certaines polices ! Il suffit d’être habilité secret-Défense, ou de travailler dans un centre de recherche, ou de faire des inventions, ou d’être officier…
Tu le dis avec plus de délicatesse, moi je dois être plus vieux. Mon expérience, c’est que l’essentiel de la criminalité est le fait de l’État et ses barbouzes.
Toutafait d’accord pour les RG. Je connaîs une paillarde qui parle de vaches et de Condés et que je ne peux reproduire ici sinon je le ferais avec joie. Faites gaffe si vous faites partie d’un mouvement social (chômeurs, travailleurs en lutte, associations, partis syndicats etc ) s’en est truffé. Ils sont toutefois assez faciles à reconnaître. Du moins pour mon expérience par leur nullité et leur comportement soit distant mais toujours présent ou bien excessif poussant à la provocation. Et là nous ne sommes pas dans le grand banditisme mais dans le mouvement social.