Le discours du président Macron devant « les forces de sécurité intérieure de notre pays » est un modèle du genre. La seule fausse note, a priori volontaire, tient à une petite phrase dans laquelle il assène aux gendarmes et aux militaires qu’ils ne sont pas concernés par la directive européenne sur le temps de travail.
Il faut dire que cette directive de 2003, adoptée à l’initiative de la France, impose des temps de repos inhabituels dans les services actifs. Pour la gendarmerie, qui l’applique partiellement depuis un an, cela constituerait une perte d’activité d’environ 6 %, soit l’équivalent de 6 000 gendarmes-temps.
Inutile de dire que la déclaration présidentielle a créé un certain tohu-bohu. Richard Lizurey, le directeur général de la gendarmerie, a tenté d’éteindre l’incendie : « Nous ne reviendrons pas en arrière », a-t-il déclaré à l’Essor. Tandis qu’à l’opposé, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, se réjouissait à l’idée de ne pas mettre en œuvre cette directive qui aurait mis « sous forte contrainte les armées au plan des effectifs ».
Quant au ministre de l’Intérieur, il a déclaré à l’AFP que la réforme du temps de travail mise en place en septembre 2017 dans la police ne serait pas remise en cause.
Ça couac de partout !
Comme quoi d’un bon discours on ne retient souvent qu’une petite phrase !
Il faut dire que notre président doit avoir du mal à accepter que se volatilisent dans le farniente les dix mille postes supplémentaires qu’il a prévus pour lancer son projet d’une « police de sécurité au quotidien ». Continue reading
12 réponses à “PSQ : une police « déconcentrée »”
La propention des agents de « police » municipale à se mettre en avant par rapport aux deux seules forces de l’ordre que compte notre pays est absolument prodigieuse. Ces gardes communaux déguisés en ersatz de flics, entrés là par échec aux concours des véritables forces de police, ont une capacité toute particulière à vouloir nous faire gober qu’ils sont une sorte d’élite qui représente l’avenir de la sécurité publique et la solution miracle au problème de l’insécurité. Des incrustes qui passent leur temps à imiter les flics qu’ils ne sont pas, à se montrer sur les interventions pour faire « comme si », à faire chier les flics pour des broutilles et les surcharger de merdes de toutes sortes, à chercher enfin toutes les astuces pour se substituer forces de police. Ce qu’ils ne diront jamais c’est qu’ils ont les mêmes pouvoirs que nos braves pervenches parisiennes, qui elles et eux, ne se font pas passer pour ce qu’ils ne sont pas. D’ailleurs en parlant de Paris, c’est une ville qui ne possède pas de cette fausse police qui se fait appeler municipale. Preuve s’il en fallait une qu’ils ne servent strictement à rien.
Un commentaire a l’article sur l’affaire Boulin, qui, en tenant compte que l’article est vieux, risque de ne pas etre lu:
« Un homme d’un certain âge marche au bord de la plage, les pieds dans l’eau, comme lui avait sans doute recommandé son médecin. Il fait un malaise et tombe tête la première. Si des passants ne l’avaient pas tiré de là, il se serait noyé. »
Ben, voila: il fait un malaise. C’est pas le cas de Boulin.
D’aillleurs, j’aimerais savoir si, dans votre experience, vous avez vu un cas de suicide ou la victime avait le visage tabasse et fracture dans deux endroits.
le sentiment de sécurité tient à la présence de la police – lorsqu’il ne se passe rien (remarque intéressante et vertigineuse)
voire…, mais comment peut-on le justifier dans une économie où tous les services publics doivent être rentabilisés ? Il faut nécessairement qu’il se passe quelque chose (du désordre ?) pour justifier d’exister, quitte à le créer quand le chaos est calme.
Car enfin…, pourquoi ne pas envisager l’absence de présence policière quand « il ne se passe rien » ? Pourquoi ne penser qu’à un monde où existerait nécessairement un rapport de causalité unilatéral entre bonne police et remise en ordre du mauvais désordre ? etc, bouh…
(MI au Sénat, juillet 17) « En revanche, un travail de diagnostic précis doit être engagé afin d’identifier les évolutions organisationnelles qui permettraient de redéployer des ressources de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) vers les missions de voie publique et d’investigation. Il pourra notamment s’agir de mutualiser, à l’échelon pertinent, certaines missions : fonctions de soutien, police-secours, unités d’appui, investigation, traitement des procédures judiciaires en temps réel et prise de plainte, etc. Ce travail sera conduit par les préfets de département qui veilleront au dialogue et à la concertation avec les élus ».
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Finalement, c’est toujours le Centre qui dicte au reste du territoire national quel est le bon niveau (« l’échelon pertinent !!!! ») pour mettre en place cette nouvelle réforme PSQ…, et comme par hasard, on apprend que « les préfets de département veilleront au dialogue et à la concertation avec les élus »… L’honneur est sauf ! Mais…
quel dialogue ? quelle concertation ? quels élus ?… Où sont les forums ou les états généraux où les citoyens éclairés par l’enjeu auraient tous leur mot à dire sur leurs besoins et leur compréhension des rapports d’interdépendance entre tous les « offreurs » de la protection publique et privée contre les risques et les malveillances ? Où leur est-il donné à comprendre et à débattre des modalités de dépassement des corporatismes qui se jouent entre les Fanet, les Vertebrume, et autres SNPM ? Comment promouvoir une énième réforme de proximité police-population, sans jamais avoir pris le temps de diagnostiquer les clés du succès des expériences de bonnes pratiques « heureuses » et atypiques, en terme de résolution ou de diminution de problème local pour telles ou telles populations mobiles ou immobiles ? Pourquoi, en prenant les choses du bas vers le haut, ne pas faire confiance à la « démocratie directe » pour exprimer les besoins réels de la population moyenne et pauvre, de sorte à fonder une politique de rapprochement en prévention sécuritaire tablant sur 1 – les différents degrés de proximité communautaires des différents offreurs (publics, privés, civils) avec les populations servies, 2 – la rapidité des réponses pénales et civiles apportées 3 – le compte rendu permanent et systématique des « résultats » de leur mise en œuvre locale ?, etc…
Une fois de plus, le haut consent à lâcher un peu de lest au peuple (incarné par de vagues élus qui n’en peuvent mais), mais point trop n’en fait. Les préfets de l’ENA veillent. Des fois qu’ils se sentiraient dépossédés de leur science infuse dans l’art de policer le monde ! 🙂
Oui, vous avez raison. Il faut essayer. Ensemble. 🙂
Oui, ça se dit souvent, ça s’est vérifié quelques fois aussi.
Je peux vous citer aussi le cas de policiers municipaux équipés comme le RAID (où est la police de proximité ?) ou de gendarmes debraillés qui travaillent avec le nez rouge et la flemme en bandoulière. Il y a bien évidemment nombre de policiers nationaux à l’attitude et/ou à la représentation non-professionnelles. Ce que je veux dire, c’est que ça ne sert à rien de se la mesurer, de dire que tel corporation est mieux que telle autre, que le sérieux et l’inspiration du respect est le monopole unique de la GN de la PM ou de la PN…
Les questions de la lutte contre la delinquance et du lien de confiance forces de l’ordre-population méritent mieux que cela.
J’ajouterai qu’il est plus facile d’inspirer le respect auprès d’une population rurale, par nature plus respectueuse (globalement évidemment, il y a des exceptions, mais à la marge) qu’auprès des habitants de zone urbanisée, notamment en zones sensibles. Cela se vérifie pour les gendarmes qui travaillent sur des secteurs urbanisés et pour les policiers comptant des campagnes dans leur circonscription.
oui vous avez probablement raison.
Mon sentiment c’est que notre modèle de société détruit naturellement les liens sociaux, la valeur du travail, favorise les écarts de richesse, ne promet de salut que par le pognon, le pouvoir, et la célébrité rapidement gagnés (combiné parfois avec un peu d’humanitaire, c’est à la mode, bon pour la conscience et ça pallie les défauts de l’état).
Quand ça commence à chauffer et à partir en vrille on demande à la police, à l’école, et quelques autres acteurs, eux mêmes sujets à ces évolutions (dans l’organisation entre autres), de s’adapter, d’éduquer et de rabibocher tout le monde.
Ceci dit on ne va pas changer ça aujourd’hui, il faut avancer, il y a du boulot mais ce serait dommage de ne pas essayer.
Cher Fanet, avec de tels commentaires indigestes et professionnellement communautaristes (la GN, la GN, la GN et encore la GN), on peut dire que la délinquance a encore de beaux jours devant elle…
reste que le clampin de base garde une meilleure confiance en la gendarmerie qu’en la police, sans doute parce que le gendarme faisait partie de la vie sociale sans être ressenti uniquement comme force répressive ou comme présent uniquement en cas de problème. Il avait de la tenue aussi 😉
Afin de rétablir la sécurité au quotidien, il faut d’abord restaurer la Gendarmerie nationale.
Pour rétablir la souveraineté de la France et affronter les défis identitaires et sécuritaires, la Gendarmerie nationale est un outil indispensable puisqu’elle assure, avec la Police nationale, l’application de la Loi et la protection des personnes et des biens. Malheureusement, à partir de la dernière décennie du 20 ème siècle, la gendarmerie a progressivement perdu son modèle original d’organisation et d’emploi pourtant bien adapté aux conditions et à la nature de ses missions.
Aussi est-il nécessaire de lui redonner les principes qui ont favorisé son efficacité au service des citoyens et de L’État. Les gendarmes qui font preuve de dévouement et d’abnégation en ces temps difficiles y trouveront un nouveau cadre qui bonifiera et soutiendra leur action.
°+°
Le « système d’armes » de la gendarmerie départementale était caractérisé par une organisation composée de brigades compétentes de jour comme de nuit sur un territoire et une population bien connus du gendarme (« comme un poisson dans l’eau » selon la formule maoïste !), ce qui permettait d’avoir une action préventive efficace, de limiter la commission des crimes et délits et de parvenir à les élucider avec un fort taux de réussite.
Cette organisation nécessitait une disponibilité et une cohésion des gendarmes qui habitaient au sein de leur brigade implantée au milieu du territoire qu’ils devaient protéger. Elle constituait une exception par rapport à l’évolution de la société où la tendance était à la déresponsabilisation, à l’augmentation du temps libre et à la séparation bien marquée entre le travail et le reste de la vie du citoyen. Aussi c’est bien logiquement qu’à l’été 1989 un mouvement de contestation (amplifié par une presse à l’affut de sujets) demandait que cette disponibilité et cet engagement exceptionnels soient reconnus, notamment par une prime. Mais le pouvoir politique ne voulant pas mécontenter les fonctionnaires de la police ne souhaita pas reconnaître la spécificité de la gendarmerie et intima l’ordre de calquer son organisation sur celle de la police et d’offrir un service de même nature et de même qualité.
Ainsi furent décidées la réduction du temps de travail, l’instauration des patrouilles de nuit gérées au niveau du département (1990) puis la création de communautés de brigades (2005) dépossédant et séparant les gendarmes de leur territoire et de leur population. Cette nouvelle organisation entraîna la baisse des patrouilles préventives de surveillance générale, une moindre connaissance de la population et du territoire et la montée
consécutive de la délinquance, sans parler de la création de territoires quasiment désertés par leurs gendarmes.
Il en est résulté un changement de la manière de servir et de la mentalité des gendarmes qui constituèrent de moins en moins des unités soudées autour d’une mission valorisante et mobilisante. Ils devinrent trop souvent des salariés comptabilisant leurs heures de travail et leur disponibilité ce qui explique que bon nombre d’entre eux et leur famille n’habitent plus au sein de la brigade dans leur logement de fonction qui était le gage d’un lien fort entre le gendarme et la population dont ils assurent la sécurité et permettait leur rappel immédiat et efficace pour affronter l’urgence.
Le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur (aout 2009) vint amplifier ce changement en favorisant l’alignement sur l’organisation de la police sous couvert de favoriser la coordination opérationnelle et de ne pas attiser « la guerre des polices ». Cette boulimie organisationnelle a été voulue par un ambitieux ministre de l’Intérieur auquel se sont bien gardés de résister des généraux de gendarmerie issus de Saint Cyr qui avaient juré leurs grands dieux que le lien de la gendarmerie avec l’armée et le ministère de la Défense était vital.
Ce centralisme mégalomane eu d’ailleurs l’exact effet inverse, les deux institutions étant plus enclines à se comparer et à rivaliser puisque jugées par le même ministre. La coordination opérationnelle n’a pas été amplifiée pour la simple raison que les deux institutions ont leurs zones de compétences propres et qu’en cas d’impératifs particuliers ou de questions communes, comme la tenue des fichiers, les autorités judiciaires et administratives ont toujours eu les moyens de faire conjuguer les efforts. Quant aux gains de gestion attendus de la mutualisation des matériels, ils n’ont pas été plus importants que par le passé, sauf à considérer que l’attribution du poste de Directeur général à un général de gendarmerie (en récompense de l’apport de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur ?) est un bénéfice de bonne gestion.
Le modèle de « police secours » s’étendit donc à l’ensemble de la gendarmerie départementale qui, ayant largement abandonnée la police préventive, en a été souvent réduite à intervenir après la commission des crimes et délits ce qui explique, pour une bonne part, la monté du sentiment d’insécurité dans la population.
Face aux enjeux sécuritaires classiques liés à la délinquance et aux menaces sur la nation française au travers des menées terroristes, que faire pour conforter l’efficacité de la
gendarmerie et notamment des gendarmes départementaux dans leurs missions de maintien de la sécurité publique et de protection des personnes et des biens ?
°+°
Tout d’abord il n’est pas trop tard pour restaurer l’efficacité de la gendarmerie. Par la force des choses et l’ampleur des défis qui assaillent la France, hormis quelques esprits revendicatifs systématiques, les gendarmes ne demandent qu’à participer à la renaissance de leur métier et de leur gendarmerie pour retrouver la fierté d’être encore plus utiles au pays et aux Français.
Ainsi, en tout premier lieu, la gendarmerie doit rejoindre le ministère de la Défense afin d’affirmer le début d’une nouvelle ère où la mission sera de nouveau au coeur des préoccupations des chefs comme du gendarme. La réaffirmation du caractère militaire de la gendarmerie sera menée notamment dans ses rapports avec l’autorité administrative préfectorale où la subordination de la gendarmerie devra être conjuguée avec sa liberté d’utiliser les moyens nécessaires à la bonne exécution des ordres et à l’accomplissement de sa mission. Le principe de la réquisition devra inspirer ces relations.
Des Etats généraux de la sécurité redéfiniront les attentes des Français et des gendarmes et serviront de bases pour réorganiser le service.
La brigade de gendarmerie autonome compétente sur son territoire cantonal au profit de sa population, de jour comme de nuit, redeviendra la règle, même si une coordination entre les brigades continuera bien sûr à être assurée à l’échelon du département.
Cette mesure sera réalisée en rétablissant la pleine disponibilité des gendarmes et en leur reconnaissant parallèlement des compensations financières et de gestion de carrière, notamment en matière d’avancement. Un audit des Etats-majors (Région et Direction de la gendarmerie notamment) ainsi que des écoles sera effectué pour affecter progressivement sur le terrain des personnels administratifs occupant des postes à faible valeur ajoutée. Un recrutement significatif viendra aussi renforcer les effectifs des brigades grâce à la réaffectation à la gendarmerie d’E T P (Emploi à temps plein) provenant de ministères non régaliens. Les gendarmes et leur famille habiteront de nouveau effectivement leur logement de fonction à la brigade mais une loi sera votée pour donner aux gendarmes les avantages liés à l’acquisition d’une résidence principale bien qu’ils ne l’occuperont qu’à leur retraite.
Le rétablissement de relations suivies avec les élus, les citoyens et les personnels retraités de la gendarmerie (qui quittent souvent le service à un âge où ils conservent une potentialité non exploitée) sera mené notamment grâce à un système de réservistes bénévoles (inspiré des pompiers volontaires) mis en place avec la participation active des collectivités territoriales afin d’offrir aux brigades un appui dans leurs missions de prévention et de renseignement notamment.
Les 15 escadrons de gendarmerie mobile qui ont été regrettablement supprimés à partir de 2008 seront recréés afin de permettre un meilleur soutien à la gendarmerie départementale et redonner du temps pour l’entraînement et l’instruction. Enfin, la garde républicaine occupera une plus grande place dans la prévention des actes terroristes à Paris par la multiplication des patrouilles de surveillance générale.
°+°
La gendarmerie est en charge de la sécurité de 95 % du territoire et de 50% de la population dont près de la moitié dans des zones périurbaines. La restauration de son organisation et de ses principes d’emploi est indispensable pour que l’autorité de la Loi retrouve sa place fondamentale dans le maintien de la souveraineté et de l’identité de la France.
Colonel de gendarmerie (er) Fabrice Fanet
La Police de Securite du Quotidien existe déjà : c’est la Police Municipale.
De plus il est inconcevable de parler Sécurité et d’oublier le travail de la Justice. Combien de Garde à Vue? Combien de condamnations pénales? Combien de ces condamnations sont elles effectuées? Combien de personnels affectés à la surveillance des bracelets électroniques? Quel est le taux de récidive?
Qui a demandé aux habitants des quartiers quelles sont leur préoccupations?Comment empécher le jeune délinquant de revenir parfois le jour même recommencer et recommencer ?
La chose la plus urgente est donner à la Justice tous les moyens de faire son travail.
Venez à Besançon sur le terrain et vous comprendrez.
Il faut en effet impérativement associer la police municipale (PM) au projet de PSQ. Seuls les aveugles ou les égoïstes peuvent affirmer le contraire.
Cependant, cher représentant sur SNPM, vous tombez dans le panneau du nombrilisme en affirmant que « la PSQ existe déjà : c’est la PM ».
La PSQ ne peut pas être mise en œuvre par un seul opérateur.
Pour exister et pour fonctionner, la PSQ doit s’appuyer sur tous les acteurs institutionnels et non institutionnels – PN, GN, PM, Justice, éducation nationale, élus, mairies, bailleurs privés et sociaux, gardiens d’immeubles, commerces, associations, éducateurs, CAF, assistance sociale, etc. Il s’agit de travailler en partenariat, main dans la main, dans des mécanismes à plusieurs acteurs pour une réponse globale à la pauvreté, à la délinquance, à l’absentéisme scolaire, à l’enfermement, à la radicalisation… et pas qu’à Besançon.
Cela existe déjà localement ça et là.
En tant que policier, j’y ai moi même modestement participé dans une grande ville de Seine et Marne. Cela fonctionne plutôt bien mais exige une grande implication de tous les acteurs et une certaine ouverture d’esprit.
Toutes les mentalités ne sont pas encore prêtes mais tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a urgence perpétuelle en la matière.
C’est effectivement aussi une affaire de moyens.
Mais c’est tout autant une affaire d’état d’esprit.
Et ce n’est pas que l’affaire de la PM ou d’une autre institution. 😉