Cela peut sembler paradoxal au moment même où le ministère de l’Intérieur sort un bilan de la RGPP dont la mesure phare est le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. En fait, les anciens inspecteurs font référence à un protocole d’accord de 2004 lié à la réforme des corps et des carrières voulue par Nicolas Sarkozy. Il était prévu dans ce texte que le nombre des officiers soit ramené à 9 000 en 2012 : une déperdition de plus de 5 400 postes. Mais, parallèlement, le nombre de gradés et gardiens, et des fonctionnaires de soutien, devait augmenter d’environ 10 000. À ce jour, le compte n’y est pas.
Alors que, dans les commissariats, on commence à souffrir cruellement du manque d’effectifs, cette volonté de dégonfler le corps des officiers semble anachronique… Une apparente ambigüité car l’objectif était de revaloriser leur carrière. En haut de l’échelle, le nombre de commissaires devait être ramené à 1600. Aujourd’hui, les officiers les soupçonnent de faire du lobbying pour faire traîner les choses. C’est peut-être vrai, après tout chacun défend ses intérêts… Pourtant, le corps des commissaires est en constante perte de vitesse. La 62° promotion, celle qui sortira en 2012, compte 39 élèves dont la moitié a été recrutée par concours externe (Bac+5) et l’autre moitié par voie interne. Et cette année, seulement 28 candidats ont réussi le concours (interne et externe).
Il s’agissait donc, par cette réforme, d’aspirer par le haut l’ensemble des policiers. Mais, du coup, la base est dégarnie. Aussi la position du syndicat Alliance semble avoir l’oreille du ministre : intégrer dans la police les adjoints de sécurité (ADS). « Ils pourraient ainsi réaliser des tâches opérationnelles aujourd’hui déléguées aux gardiens et gradés, qui pourraient se recentrer sur leur cœur de métier ». Alors que pour l’instant, à l’issue de leur contrat (3 ans renouvelables une fois), ces jeunes gens doivent quitter la police au moment où ils commencent à connaître le métier.
Donc, sur le papier, les officiers de police ont obtenu ce qu’ils voulaient. On leur a promis de fermer la porte derrière eux en limitant le nombre de postes et en rehaussant le niveau d’entrée (Bac+3). En réalité, et à la suite d’un nouveau protocole signé en 2007, ils ont l’impression de s’être faits avoir. Devenus cadres, ils sont désormais corvéables à merci, et, comme les effectifs globaux et les moyens ne cessent de diminuer pour cause de RGPP, ils ont encore plus de boulot qu’avant.
Dans son rapport du 14 décembre 2011, le ministère de l’Intérieur rend d’ailleurs compte de la mise en place de la RGPP au sein de la « Grande maison ». Avec un thème fort : « Recentrer les forces de sécurité sur leur cœur de métier ». Et pour cela on écarte les missions annexes. Mais est-ce vraiment une source d’économie ou un simple effet d’annonce destiné à ces nouveaux dieux : les marchés ? Car si, par exemple, on transfère les gardes statiques au secteur privé, il faut quand même payer les gens qui les assument. Et le convoyage des détenus, quelle importance pour les caisses de l’État qu’il soit assuré par des policiers ou par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire ?
Alors, est-ce qu’on nous berlure ? Je le crois bien. Car le problème n’est pas le nombre de fonctionnaires, mais le nombre de retraités. L’administration centrale compte en effet plus de pensionnés que d’agents en activité. Et, pour avoir une comptabilité saine, dès le recrutement d’un fonctionnaire, l’État devrait commencer à « économiser » l’argent nécessaire pour payer sa retraite.
Or, l’État ne cotise pas pour les retraites des fonctionnaires, elles sont financées par les impôts. Et comme il n’existe en principe aucun risque d’insolvabilité, il n’a pas besoin de se constituer une épargne de précaution. On parle quand même d’une dette annuelle et récurrente proche des 50 milliards d’euros… Ce qui fait dire aux analystes financiers que si l’État, comme une entreprise privée, devait provisionner dans ses comptes l’argent qu’il doit à ses anciens salariés, on ne se poserait pas la question de savoir si l’on va perdre un A ou non. La France serait en dépôt de bilan.
71 réponses à “Les officiers de police s’estiment trop nombreux…”
Les policiers sont trop nombreux dans les manifestations ça c’est sûr alors qu’ils pourraient être présents bien plus vite pour éviter des graves délits et pire des crimes ça c’est clair.
Je n’ai pas lu tous les commentaires, aussi ce que je vais écrire fera peut-être double emploi.
Il n’est pas exact d’écrire que « Or, l’État ne cotise pas pour les retraites des fonctionnaires, elles sont financées par les impôts. Et comme il n’existe en principe aucun risque d’insolvabilité, il n’a pas besoin de se constituer une épargne de précaution. » parce que chaque administration verse chaque mois une contribution employeur (au taux de 65.39% pour les personnels civils en 2011).
Il s’agit de versements réels (et pas de simples jeux d’écritures) qui vont alimenter, au même titre que les cotisations des agents, un compte d’affectation spéciale (le C.A.S. Pensions) dont les fonds (comme son nom l’indique) ne peuvent être utilisés que pour le paiement des retraites des fonctionnaires et militaires.
Bon, l’erreur vient peut-être du fait que cette pratique est nouvelle. Elle est est entrée en vigueur en 2006 avec la lolf.
Voir là : http://www.pensions.bercy.gouv.fr/espace-professionnel/compte-daffectation-sp%C3%A9ciale-pensions/informations-aux-employeurs-dun-fonctionnaire-civil-de-leta-2
Lu sur performance.gouv.fr :
« Jusqu’au projet de loi de finances pour 2006, la budgétisation des dépenses de pensions conduisait à ce que le coût lié aux droits à retraite générés par l’activité des agents fonctionnaires n’ait aucun impact en gestion dans les budgets des ministères. Ainsi, le coût d’emploi de ces agents était sous-estimé puisque la quote-part employeur finançant les pensions en paiement n’était pas retracée dans les budgets ministériels. L’appréciation des coûts et de la performance ainsi que les arbitrages de gestion étaient donc faussés.
Depuis l’entrée en application du CAS Pensions le 1er janvier 2006, une « contribution employeur » inscrite sur les programmes du budget général et des budgets annexes qui portent la rémunération principale des agents relevant du code des pensions civiles et militaires de retraite abonde, en recettes, la section « pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité». Cette contribution employeur est imputée au titre 2 (dépenses de personnel), catégorie 2 (cotisations et contributions sociales) des différents programmes.
Cette traçabilité permet ainsi aux gestionnaires de personnels de mieux mesurer les coûts complets et, en gestion, d’arbitrer sur des bases qui incluent le coût total d’emploi des agents. »
Aux « gardiens et gradés, qui pourraient se recentrer sur leur cœur de métier »
Aux « officiers » qui pourraient se recentrer sur leur coeur de métier…
Va-t-on nous bassiner longtemps avec ce « coeur de métier » ? Y a-t-il quelqu’un au juste qui pourrait expliquer aux citoyens ce que c’est ?
Quand il n’y a plus la paperasse ni les « charges indues », il reste quoi au juste dans la police ?
l’assistance aux blessés ? l’assistance aux victimes ? l’assistance aux délinquants en col blanc ? l’espionnage d’Etat ? les crânes ? le chanstiquage ? les contrôles ? le maintien de l’ordre ou la provocation au désordre ?
Quoi d’autre au juste ? Vraiment, on voit pas très bien…
Le coeur du métier c’est une présence plus accrue dans les rues, des patrouilles plus nombreuses, en clair un vrai métier de flic quoi!
Moi qui suit retraité maintenant, j’ai connu les brigades de roulement à 12 fonctionnaires, une police secours de 4, une patrouille de 3 et 2 au poste pour prendre les plaintes et les coups de téléphone et 3 repos maximum par vaccation. Maintenant ces brigades, en province je précise, sont composées de 6 ou 7 fonctionnaires, plus aucune patrouille, plus qu’une police secours de 2, la misère quoi. Un retour aux sources des années 80 ferait énormément de bien.
Je précise aussi qu’en partant à la retraite, je gagne 500€ en moins par mois, alors de grâce, ne venez pas raconter qu’un fonctionnaire retraité vit bien mieux qu’un actif. Ne généralisez pas!
Un petit siècle du monde ouvrier.
Elle est arrivée de Pologne, en 1913, pour exploiter les mines de charbon du nord de la France. Ses frères de 13 ans sont descendus au fond ; elle s’est contentée de trier le charbon à la sortie des wagonnets.
Sa famille a essuyé la haine des italiens, parce que ceux-là avaient peur qu’ « on » leur pique leur boulot.
Elle a acquis la nationalité française par le mariage avec un beau militaire de carrière. Ils ont eu un enfant et sont partis au Maroc « pacifier » le territoire (ou le coloniser, au choix). Ils étaient beaux et jeunes et nourrissaient l’espoir d’un monde meilleur.
Quand ils sont revenus en métropole, le militaire est mort de manques de soins. Elle a éduqué seule leur fils. Sa mère a continué à débrouiller leurs vies en mangeant dans les poubelles. Si le gosse est parti à 14 ans, son certificat d’études en poche, c’était dans l’espoir d’un avenir meilleur. Il a fini par s’engager dans la marine pour s’expatrier vers d’autres colonies, l’indochine.
De retour en France dans les années 50, le matelot a épousé une gosse de 39-45, sensiblement du même âge que lui. Ils ont commencé par vivre dans une vraie maison de pauvre du monde rural : pas d’eau courante, pas d’électricité courante non plus, des chi… à l’extérieur et 4 moufflets à nourrir. Il n’y avait pas la pilule.
Cette existence précaire semblait… heureuse d’espoirs de jeunesse. Quand on en a, on partage ; quand y’en a pas, on partage aussi.
Ce foyer de 6 têtes s’est expatrié dans une « té-ci-mon-frère » pour accomplir la grandiloquence industrielle de la France en marche pour l’Europe. Le père faisait 45 km en solex pour aller bosser par tous les temps. La mère achetait les vêtements à la « bourse aux vêtements », cueillait des pommes, des cerises ou du tabac, pour arrondir les fins de mois.
Pendant les grèves de 68, ils ont vécu aux crochets du crédit que leur accordait les commerçants. « Y’en n’avait pas »… alors tout le monde partageait la misère. Les parents de ces 4 gosses n’ont pas toujours mangé. Les mômes ont eu du corbeau aux dîners et de la panade en guise de légumes. La panade, ce sont les restes de pain qu’on fait cuire à l’eau, avec une goutte de lait, quand les commerçants de proximité n’avaient pas été dévalisés.
La smala s’est encore imigrée à l’intérieur pour contruire dans les années 70 une maison neuve. Les loyers de HLM devenaient exhorbitants. Pour mémoire, HLM : Habitations à Loyer Modéré.
Le coût du crédit de cette maison neuve : un mois du « smig » de la mère (salaire minimum interprofessionnel garanti). Les gosses ont grandi, éduqués à la pomme de terre et aux pâtes.
Pour 3 d’entre eux, ils ont suivi une formation utile ; un métier qui mettrait à manger dans l’assiette, pour le cas où un travailleur aurait besoin de se nourrir pour bosser.
Le 4 gosse a suivi des études « supérieures ». Il est allé jusqu’au bac. C’était en 1982. Ce 4ème a préféré la fonction publique d’état, parce qu’il en avait assez de ne pas savoir ce qu’il donnerait à manger à son minot le lendemain.
Pour ces 4 mômes là, les parents ont commencé à leur payer la mutuelle, l’essence pour la mobylette et le ou les premiers loyers.
Que sont devenus ces 4 minots ? Ils se sont mariés et ont eu des gamins de 20-30 ans aujourd’hui.
Mais l’histoire se répète : les mutuelles sont encore payées par les parents.
Le matelot et son épouse ont failli perdre leur maison neuve d’il y a 40 ans. Pourquoi ? Parce qu’ils ont dû payer la maison de retraite de la polack terminant sa vie au RSA dans un lieu où des professionnels pouvaient s’occuper d’elle.
Un siècle plus tard, la précarité est la même. Le monde du travailleur n’est pas mieux qu’avant. Avant quoi, d’ailleurs ?
Alors non, il ne sert à rien de stigmatiser telle ou telle autre catégorie de la population, ni d’envier qui que ce soit. Le veau d’or est imbouffable !
Et tant que les ouvrier croiront benoîtement aux rêves qu’on veut bien leur refiler, tant qu’ils n’iront pas vérifier par eux-mêmes la réalité, alors nous aurons des envieux.
Le monde du travail, avec ou sans diplôme, ne possède qu’un seul héritage : « l’abandon à sa condition ».
En 1968, les jeunes gueulaient : « cours, le vieux monde est derrière toi ! » Quelle Europe ne veux-tu pas, Jeunesse d’aujourd’hui. Quelle autre veux-tu ?
Mais oui Soph’, presque du Balzac votre laïus, mais votre texte reflète exactement le monde ouvrier duquel la majorité des français sont sortis. (Ne pas exclure le monde paysan).
Pour M. Moréas, effectivement, les officiers sont trop nombreux. Lorsque j’ai commencé mon job de gendarme, dans une brigade à 15, il y avait deux sous officiers supérieurs, un maréchal des logis chef et douze gendarmes. En 2011, c’est l’inverse.
@ Markus. Je pense que vous vous êtes gourré d’auteur Markus. Il me semble qu’il s’agissait de Zola. Balzac, à part son père Goriot, avait des descriptions plus bourgeoises. Mais c’est pas grave : Zola et Balzac ont eu l’indécence de nous faire un petit Delta Charlie Delta. Et ils ne se retourneront plus maintenant.
Quant à ce que dit M. Moréas, Maître de Céans que nous saluons tous, par solidarité, le Maître des lieux donc, nous dit que « les officiers se trouvent » trop nombreux.
Peut-être est-ce une catégorie d’entre eux seulement. Peut-être que cette catégorie là, d’ailleurs, tient la main de la RGPP puisqu’il faut tailler dans les rangs.
Il semble que tout soit revu à la baisse : les diplômes dont parle Flo, les effectifs, décrits dans ce billet, la place de chacun au sein de son « entreprise ».
Oui, on tire tout vers le bas. Un officier aujourd’hui ne fait plus un boulot d’officier. Et si ça continue, il gardera la porte des locaux. Tout ça au nom d’une pseudo « polyvalence ». Il me semble que la polyvalence, c’est quand on sait faire le travail du plus grand, mais celui du plus petit aussi. Donc, un recrutement par la base et une montée en grade au sein de l’institution, par la voie d’accès professionnelle.
Mais… (il y en a toujours un p…) il ne faut sous aucun prétexte tirer les uns sur les autres. Une grève nationale de tous les travailleurs ? Qui va aujourd’hui risquer de perdre un salaire ? N’est-ce pas suffisamment dur ? Qui va s’unir à son voisin, quand on regarde dans sa gamelle le steack raccourcir et qu’on aimerait bien piquer un peu dans l’auge du p’tit copain ?
Qui a couru à la ruine de ce pays ? Ou plutôt : qui a fait courir à la ruine ce pays ? Et du reste de l’Europe ? Au nom de quoi ? Vous auriez vous, perso, un avion pour briller près des étoiles, faire comme… ? Les gouvernements successifs sont tranquilles et l’ont bien compris : à terme faut bouffer, alors y se remettront à bosser, hein !
Ma vie me suffit. Elle est ce qu’elle est : ni trop grande, ni trop petite. L’avoir ne sert à rien. L’être est bien plus important.
Personnellement encore, je me refuse à devenir le bourreau de qui que ce soit. Je ne sais plus qui disait : « Quand on chasse un tyran du pouvoir, c’est toujours pour en remettre un à sa place » (à méditer).
Les économies, le monde ouvrier en fait depuis… le monde ouvrier. Avant 1789, on ne le nommait pas ainsi. Par contre, je ne suis pas obligée de nourrir une armée d’intermédiaires qui vend du vent. Par exemple :
une agence immobilière, une plateforme téléphonique de banque ou de téléphone, une carte bleue, une télévision, une voiture,… bref un type ou une nana qui va vous répondre : « c’est la procédure ».
– « Dis-moi Dugenou, quand la procédure elle dira qu’on n’a plus besoin de toi… tu vas dire merci ? ».
Enfin voilà, Markus. Pour info, le lien de votre prénom n’amène sur rien. En tout cas, mon ordinateur m’informe qu’il ne peut pas rejoindre votre site.
Et pour le blogger fou étoilé de deux syllabes dont le pseudo commence par un et finit par tel : ouvrez vous une autre boîte mel, prenez un autre pseudo et venez nous rejoindre. Et arrêtez de bouder.
Des nouvelles de Rodi ?
Votre couplet est tres joli, mais… -et comme vous le dites, il y en a toujours un- vous racontez les choses telles que vous les voyez. C est comme un de ces ecrivains qui aux USA s imagine dans la peau d un noir americain defavorise et qui dit qu a ce moment la, il travaillerait deux fois plus pour reussir, irait a la bibliotheque, poursuivrait ses etudes quitte a prendre un boulot a cote pour y arriver : tout ceci n est que speculation de votre part, tout comme cette fable de l auteur qui a choque pas mal de personnalites noires americaines issus de quartiers pauvres. Vous ne pouvez pas dire ce qu il en sera de ce que les jeunes d aujourd hui vont faire. En revanche, je vous trouve bien naive de croire qu ils vont accepter la societe qu on leur laisse apres avoir vu les multiples generations se gaver.
Tant mieux si ca peut vous rassurer, mais en meme temps,
Bref, surtout faites de beaux reves, racontez vous en nous partageant vos belles histoires, mais n oubliez pas non plus que ca se passe bien dans le sens que vous avez choisi de raconter (du pauvre qui devient classe moyenne voire bourgeois) mais pas dans le sens inverse. Ce qui me laisse penser que votre pamphlet est a cote de la plaque, et n a qu un seul but, faire croire que rien ne va changer. Vous ne realisez apparemment pas l ampleur de cette crise, tout simplement…Quand le cout de la vie va bien augmenter d un coup, vous allez comprendre, si ca peut vous servir de barometre.
@Soph
Vous confondez
a) un bloggueur, qui tient des pages web, généralement bien construites sur un thème qu’il maîtrise -c’est le cas ici-
b) un commentateur, qui, normalement, commente tant bien que mal les suscitées pages web; il peut arriver, par une étrange aberration intellectuelle, que quelqu’un dont la bêtise enfonce le manque d’originalité profonde -à part trois reformulations pour gagne la sympathie- trouve comme titre de gloire et achèvement de sa vie le fait d’avoir été censuré… Je mettrais cette caricature dans la catégorie des néants bêtes et pompeux.
Vous évoquez le monde ouvrier et critiquez les intermédiaires;
Mais qui a acheminé ,commercialisé , maintient-:
* votre ordinateur/ »smart » phone
* d’ici quelque temps, votre voiture, moins chère , à qualité égale si elle est assemblée en Inde ou en Roumanie…
Je crains que le monde ouvrier ne suive le même destin que le monde paysan (la population d’agriculteurs a été divisée par 8 en 100 ans, cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Exode_rural_en_France)
Actuellement, l’agriculture européenne est un secteur de fonctionnaires assistés de divers façons :primes à l’arrachage, à l’installation, à la jachère. (un fonctionnaire normal aurait honte de toucher tant de primes) et extraordinairement polluant, les effets les plus spectaculaires se trouvant sous formes d’algues vertes autour de la Bretagne – quel fonctionnaire serait-il aussi nocif?-
Ces aides diverses , jointes à des normes très strictes (diamètre des fruits) en font un secteur hyperprotégé, ruinant -ou poussant à l’émigration- les paysans d’Afrique.
Quand un pays est ruiné, la mafia est une manière de le terroriser pour qu’il ne se révolte pas.
http://zebuzzeo.blogspot.com/2011/12/comme-en-fin-2010-letat-francais-des.html
Mes respects monsieur le commissaire principal.
Je suis ADS dans le département de la Seine-Saint-Denis depuis peu et j’aurais aimé connaître votre opinion justement sur ce projet d’Alliance qui vise à « titulariser » les ADS en créant un nouveau corps de fonctionnaire de police. Y êtes-vous opposé ou au contraire y êtes vous favorable ?
Et de manière générale si je puis me permettre quelle image avez-vous des ADS personnellement ?
Les difficultés pour les jeunes à dégotter un travail font que, dans la police comme dans d’autres administrations, les concours sont de plus en plus sélectifs. Du coup, le niveau de recrutement s’est nettement élevé. Ainsi, ceux qui présentent le concours d’officier de police ont souvent un niveau supérieur à celui qui est requis. Sélection sans doute nécessaire. Mais c’est quand même une forme d’exclusion pour ceux qui n’ont pas eu la possibilité de faire des études… Les ADS permettent de corriger le tir et d’avoir une police qui reflète au plus près la société civile. Hélas, aujourd’hui, ce n’est pas vraiment le but recherché. Il s’agit plutôt de combler les vides à moindres frais. Nous sommes au stade du contrat précaire. Et la titularisation n’est sans doute pas pour demain. Allez, il faut être positif, c’est quand même une passerelle intéressante pour ceux qui n’ont pas le bagage requis. Cordialement. GM
Pour ceux que le sujet des inégalités générationelles intéresse, ce constat fait par l’insee il y a déjà 15 ans…
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip423.pdf
Le triomphe du bonheur……Sam Suffit!
Je salue la pertinence de votre discours, la sérénité dont vous faites preuve, ainsi que l’argumentation imparable que vous développez pour appuyer vos propos.
Prenez donc votre canne et allez faire un tour, vous avez bien mérité un petite ballade après une si brillante contribution 🙂
@sam
vous vous adressez à qui?un propos n’est pertinent que si l’on sait à qui et à quoi il répond.
Le post auquel je répondais a été supprimé.
Je suis retraité, et, je pense que je n’ai pas volé ma pension. Je ne suis pas blindé de « tune ». Je n’ai été endetté que pour l’achat de la maison, avec au départ un prêt à 18 pour cent qui a été re négossié en temps et en heure à sa juste valeur. Avec ma femme, institutrice, nous avons élevé deux enfants. Une a fait des études supérieures, l’autre jusqu’au bac plus deux. Nous n’avons jamais eu droit aux bourses. J’ai commencé ma carrière avec un jour de repos par semaine. Etant militaire, il n’y avait aucune limite sur le temps de travail, de jour comme de nuit, sans compter les WE et jours fériés. La solde, à la fin du mois était la même. Nous avons circulé avec de petites voitures 2cv, 4L et clio. La nous venons de changer de voiture mais achetée d’occasion. Nous aidons nos enfants dans la mesure de nos possibilités. Nos fins de mois ne sont pas difficile mais nous n’avons pas de téléphone portable, pas d’abonnement à canal+, juste internet pour voir nos petits enfants qui se trouvent à l’étranger. Demain, les banques peuvent déposer le bilan, nous ne perdrons pas d’argent car nos économies se limitent à cinq mois de pension.
Je constate la ruine du privé tous les jours. J’ai tj travaillé dans le privé étant entourés de fonctionnaires. Aujourd’hui je vois partir mes amis heureux fonctionnaires à 53 et 55 ans avec 75% de leur dernier salaire avec un petit coup de pouce promotionnel de dernière minute. Je ne parle pas des grèves, arrêt de travail a foison pour convenance, récupérations diverses etc… qui ramène le nbre de jours travaillés pour certains à moins de 160 jous /an. Ma retraite je l’attend à 67 ans, une misère. Eux 10 ans de retraite en plus de la mienne, mois encore 10 années a cotiser, cela fait quoi en euros et au profit de qui ???
Classification C comme dans l’armée mexicaine
C’est tres exactement ce qui se fait
On bloque les salaires et on les contourne par des conventions « tableau d’indices ou anciennetés »…(qui fait ses coventions ? Syndicats //politiques ?)
On évolue de grade selon son ancienenté
On embauche BAC +3 ou BAC +5 qui donne droit des l’entrée à la position cadre ?
C’est quoi …
Le cousin ingénieur a commencé comme OS au SMIG + et il évolue doucement avec plus de responsabilté et plus de demande de résultats (sinon Rien !)
Un autre est OS maintenance dans une grosse boite ou il gagne SMIG +…
Vous devriez vous relire avant de poster.
Votre message est proprement incompéhensible.
pierre je suis OK
Les pensions + 25% en 5 ans … c’est n’importe quoi
La ruine actuelle n’est pas là
mais simplement d’avoir dépensé plus que l’on ne gagne… depuis 30 ans. Oui là c’est « Scandaleux » et surtout pour des surnombres ou avantages dans les fonctions étatiques d’ou charges sup pour tous et disparition des PME/PMI devenues non concurrentielles !
Enfin puisque vous cognez sur les retraités… Ils ont commencé à bosser 50 heures par semaine et plus…
Il n’y avait pas de social, peu de congésc et les jeunes partaient de chez leurs parents tardivement et apres avoir un job….ils aidaient beaucoup gratuitement les parents (50% en ruralité). Les vieux finissaient leur vie entourés des leurs …
Aujourd’hui la moyenne des salaires est plus élévées QUE dans le privé (dans lequel les malhonnetes y incluent EDF, Air France, RATP, SNCF …Telecom) car dans les PME/PMI les salaires sont bien PLUS bas ! (30%)
Coté ,absences, temps et durée de travail … c’est idem (3% dans les PME PMI et estimé à plus ..plus de 15 % dans l’étatisme)
Plus encore il faut aussi relativiser car le SURCOUT des cotisations patronales
« état » payé pour les fonctionnaires collectivités et régimes spéciaux est estimé à 60 Mds par an pour permettre de partir apres 36 ans et 85% de soin dernier salaire ! (privé entre 40 et 55%) ET 60 Mds * 25 ans …=1600 mds !
Alors cette acidité aux vieux … que cache t elle ?
Est elle autre dans les autres pays ? (Non) Les retraités ont il du temps ? OUI mais aussi des maux et une appréhension de fin de vie… Voulez vous échanger ?
Savez vous que 15 jours en Tunisie Maroc peut vous couter « pas plus cher que 15 jours chez vous ? »
Alors oui il ya aussi des retraités aisés … mais peu nombreux comme des salariés !
Et voilà qu’après la lutte des classes (d’âge) on ramène l’opposition public/privé. Le secteur public ET le secteur privé sont ouverts À TOUS. Si vous estimez que ça roule mieux dans la file d’à côté, rien ne vous empêche de la prendre. Maintenant, si au lieu de s’opposer, au lieu de chercher les « privilèges » des autres et de ne pas voir les siens, au lieu de désigner telle ou telle génération, on savait s’unir et se montrer solidaires, si on était capables de faire de grandes manifs et des grèves durables, les pouvoirs ne pourraient pas se permettre de grignoter successivement les revenus et les droits des uns et des autres.
@H.Sterne
Pour avoir eu des profs d’origine manifestement bourgeoise à la faculté jean moulin lyon 3,il y a 6 ans,je puis dire que même si ces bourgeois s’en défendent,ils ont eux-aussi une très forte conscience de classe,ce qui apparaissait sans ambiguité au détour de certains de leurs propos.
je ne donnerai pas de nom,mais j’ai de nets souvenirs.
Merci H. Sterne. Pas de la famille de O. Sterne ?
Non, je ne vois pas qui c’est. Mais j’apprécie beaucoup Laurence Sterne, l’auteur de Tristram Shandy, et votre superbe texte à la fin de cette discussion (je comprends mal le crédit qui ne coûte qu’un mois de smig). Les camarades n’ont pas tous couru assez vite, et le vieux monde a pris ses proies. Mais d’autres courent encore, comme le loup de la fable.
Dans les années 70, cette femme gagnait le smig et son époux, deux fois le smig. Les lois du crédit étant les mêmes qu’aujourd’hui, ce couple était endetté à 33 % de leurs revenus, soit le smig de l’épouse.
L’ensemble de la famille vivait donc avec l’équivalent de deux fois le smig (le salaire de l’époux). Comme tout le monde, ils payaient l’eau, le gaz, l’électricité, leurs mutuelles, les études des gosses, les transports scolaires, les cantoches et les galoches, les taxes foncières et d’habitation.
Les vêtements des plus vieux servaient aux plus jeunes des mômes. Et les week end, c’était canne à pêche pour tout le monde : deux repas d’anguilles et de silures-chat à 3,50 F la carte de pêche… tout le monde était gagnant !
Le seul avantage de ces années 70 a été l’édification des supers et hypermarchés. La famille d’un ancien président de la république était propriétaire de la chaîne Euromarché. Et cette famille a fait du blé sur les nécessités ouvrières : la nourriture.
D’autres ont suivi derrière. C’est sûr, avec les super et les hypermarchés, on est tranquille : tant que la population aura à manger, elle ne se révoltera pas. Les restos du coeur sont une excellente initiative que tous les gouvernements ont laissé faire. Tant que le peuple mangera…
La petite bourgeoisie a toujours été entre deux mondes : celui des pauvres et celui des riches. Et c’est bien cette petite bourgeoisie qui a courru en 1968. Quand elle est arrivée à la campagne pour élever des chèvres et vivre en communauté, les paysans du coin ont bien rigolé.
Les paysans ont regardé ces demis-nantis tenter de reconstruire avec leurs mains des maisons, de traire des chèvres et de vendre du fromage. Quand cette petite bourgeoisie a compris combien était difficile le travail, elle est retournée à la fac, finir ses études.
Elle a offert à sa descendance le confort du tout avoir plutôt que celui du bien être.
Il suffit d’attendre : quand la jeunesse d’aujourd’hui aura dit ce qu’elle veut, sur quel ferment elle souhaite ériger l’Europe dont elle fait partie, alors… nous serons trèèèèèèèès vieux. Nous continuerons de payer pour nos parents ; nous filerons du fric à nos petits enfants et les oiseaux continuerons de nous voler un peu d’air sous nos yeux malvoyants.
Mais on saura… Nous saurons que ce que nous avons vécu, c’est notre vie.
Enfin, moi je dis ça : en 68, j’avais six ans !
Pour revenir aux retraites des fonctionnaires pour lesquelles l’état ne cotise pas, certains pays voisins ont choisi de modifier les contrats fonctionnaires en contrat de droit privé, seuls restant dans le giron état, les cadres supérieurs (dont la définition a été plus restrictive !), mouvement qui s’est inscrit dans la privatisation des entreprises de l’état.
Ces réformes sont intervenues début 2000 et ont été faites en mode gestion prévisionnelle, ce que la France apparemment ne sait pas faire, préférant jusqu’à présent, grossir la dette publique !
@chris
que les retraites soient payées avec l’impôt ou avec les cotisation des autres actifs,au bout du chemin il s’agit toujours des deniers publics,donc de ceux de l’état.
est-ce si important que ça la question de savoir quelle caisse paye quoi,puisqu’à la fin,d’une façon ou d’une autre,il s’agit de l’argent de l’état.
Bien entendu que c’est la même chose. Peu importe la méthode de financement.
Et même, si on veut aller plus loin, que les retraites soient financées par les cotisations (retraites par répartition) ou par des assurances privées (retraites par capitalisation), c’est toujours la création de richesse dans une société donnée à un moment donné qui paye les retraites, quelles que soient les modalités techniques de leur financement.
Si on est dans une société qui crée de la richesse, on peut sans problème verser des retraites élevées. Si on est dans une société appauvrie, mécaniquement, les retraites stagnent ou même diminuent.
Le petit problème, c’est que l’équipe politique en place actuellement ne semble pas très chaude pour le dire à son électorat favori de personnes âgées…
Entièrement d’accord avec Flo et soph’
Pour en revenir à cette digression sur les retraites, ajoutons quelques points tout de même, cher Soph’:
– Vous parlez de 36? Les gens qui ont fait 36 (disons, les jeunes de 20 ans à l’époque) ont plus de 90 ans aujourd’hui; la majorité des retraités aujourd’hui sont les enfants de Baby Boom, nés après la guerre;
– il s’agit de cette génération qui aura vécu mieux que ses parents et ses enfants (pur hasard?), qui aura fait Mai68 et les mouvements « politiques » des années 70: quel est le bilan politique à tirer de ses deux grands mouvements? Où sont passés tout nos vaillants trotskystes et autres révolutionnaires en herbe de l’époque? Quelle société ont-ils laissés à leurs enfants? Cette génération a un bilan extrêmement lourd à son actif (si lourd, que je me passerais de l’énumérer, car il me faudrait une page entière de dédié) et devrait se sentir coupable plutôt que d’expliquer à la jeunesse qu’elle devrait plus s’impliquer politiquement;
– ne prenons qu’un exemple, le taux d’actifs (y compris les chômeurs) par rapport aux inactifs: nous sommes dans une société vieillissante, la faute à qui? Avançons la raison: à cette génération qui n’a pas souhaité faire d’enfant afin d’être plus « libre », afin de pouvoir « profiter de la vie », afin de pouvoir « faire carrière », etc. C’est aujourd’hui la population active qu’on fait payer les choix de ses ainés, pourquoi?
– cette génération n’hésite pas à mentir aux plus jeunes de façon éhontée en leur affirmant que la retraite, c’est leur combat (aux jeunes): en réalité, les politiques de retraites n’ont de sens que sur une période déterminée eu égard à la démographie et à ses projections; par conséquent, un actif de 20-30 ans aujourd’hui n’est pas réellement concerné par des réformes qui ne s’appliqueront à lui que dans 30-40 ans, période durant laquelle les données pourront avoir changé.
On peut affirmer qu’une autre société serait possible, dans laquelle les marchés ne seraient pas dominants, mais qu’a fait cette génération en question pour cela, quel est son bilan? Ce genre d’invocation à des « lendemains qui chantent » est une blague lorsqu’on constate le néant d’un tel bilan dans des circonstances pourtant favorables…
Votre calcul aboutit à dire que le malheur financier de la génération 70-80 viendrait de ce que leurs parents n’ont pas fait assez d’enfants. Pourtant, il vaut mieux être seul héritier, ou partager l’héritage à deux, plutôt qu’à cinq ou six, non?
@jayjay
« – ne prenons qu’un exemple, le taux d’actifs (y compris les chômeurs) par rapport aux inactifs: nous sommes dans une société vieillissante, la faute à qui? Avançons la raison: à cette génération qui n’a pas souhaité faire d’enfant afin d’être plus « libre », afin de pouvoir « profiter de la vie », afin de pouvoir « faire carrière », etc. C’est aujourd’hui la population active qu’on fait payer les choix de ses ainés, pourquoi? »
Pour faire quoi?plus de nouveaux chômeurs?faire des enfants des fois c’est aussi un choix en partie financier:on fait pas un gosse quand on sait qu’on aura pas les moyens de l’élever,et si quelqu’un choisi malgré tout de le faire,sans doute serez-vous là pour le pointer du doigt comme un profiteur égoïste qui fait des gosses à tire-la-rigaud pour vivre des « allocs » sans travailler,et ce sur le dos du bon français,çui qui bosse quoi.
c’est l’heure de prendre ta tisane et au lit.
@jayjay
« On peut affirmer qu’une autre société serait possible, dans laquelle les marchés ne seraient pas dominants, mais qu’a fait cette génération en question pour cela, quel est son bilan? Ce genre d’invocation à des « lendemains qui chantent » est une blague lorsqu’on constate le néant d’un tel bilan dans des circonstances pourtant favorables… »
dit-il en ne se bougeant jamais lui pour quoi que ce soit.Comme tout-le-monde fait,comme un gros passif quoi.
à ce propos le passif chez les gays…. donc de quoi vous étonnez-vous?
***il s’agit de cette génération qui aura vécu mieux que ses parents et ses enfants (pur hasard?), qui aura fait Mai68 et les mouvements « politiques » des années 70 () Où sont passés tout nos vaillants trotskystes et autres révolutionnaires en herbe de l’époque?***
Cette génération a surtout le défaut d’être encore de ce monde et de bouffer l’argent des retraites. Je suis sûr que la génération 1868 était bien plus pourrie mais personne ne s’en offusque vu ce qu’elle coûte aujourd’hui !
Votre question sur les vaillants trotskystes m’amène à me demander ce qu’il en sera de nos écolos bobos dans quelques années. Dommage que je ne verrai pas ça (sauf longévité pénalisante pour mes jeunes confrères). Le temps vous apporte parfois des revanches (c’est Giscard qui ne le disait avant-hier).
* L’étoile ajoutée à mon pseudo indique que j’ai été censuré sur un blog pour pensée hérétique. Une seule étoile pour l’instant, comme l’équipe de France de foot.
@l’auteur qui écrit : « Or, l’État ne cotise pas pour les retraites des fonctionnaires, elles sont financées par les impôts. »
Oui et non en fait. Vous semblez oublier que les cotisations pèsent aussi sur le niveau de rémunération net servi aux fonctionnaires.
Simple exemple : l’augmentation des cotisations retraite des fonctionnaires de 0,5% chaque année à compter de 2012 se fera par prélèvement direct sur le traitement servi aux fonctionnaires. Cette augmentation des cotisations ne coutera pas un kopeck au contribuable.
C’est quoi le niveau de rémunération net servi aux fonctionnaires? Qui sert ce niveau de rémunération? La source est toujours la même.L’argent ne se trouve pas dans un puits.
Vous ne lisez que ce que vous voulez lire. Ou vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit…
L’augmentation des cotisations retraite des fonctionnaires de 0,5 points par an sur 5 ans ne se fera pas au détriment du contribuable (puisqu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôt), mais au détriment des fonctionnaires en activité, qui auront une baisse de leur rémunération nette servie par l’Etat.
Ce qui peut faire dire qu’à compter de l’année prochaine, les retraites des fonctionnaires seront un peu plus financées par une baisse du salaire net versé aux fonctionnaires actifs. Transfert qui ne relève en aucun cas d’une augmentation des impôts !
Faut-il vous l’écrire en javanais ?
Oui,oui, en javanais.Donc chez les fonctionnaires ont peu payer les retraités sans augmenter les impôts.Combien de fonctionnaire par retraité?
J’ai pas tout compris là.
Si il y a plus de pensionnés que d’actifs, c’est que:
– soit cette population vit très vieux (étonnant si on se réfère à la croyance populaire selon laquelle chaque policier aurait un 2° métier (possible en fonction des horaires))
– soit elle part plus jeune « à la retraite »
N’avais je pas entendu Sarkozy (président) déclarer qu’il avait réglé le problème des régimes spéciaux ???
Non, s’il y a -dans la fonction publique d’État- autant de pensionnés que d’actifs c’est parce qu’on recrute de moins en moins, et depuis longtemps déjà.
Je suis retraitée.
D’accord avec vous, c’est anormal que les retraités aient un régime fiscal différent. Un revenu reste un revenu et les charges et impôts communs à chacun doivent être prélevés.
Certaines exonérations devraient intervenir APRES le calcul des impôts, si un minima retraite n’est pas atteint.
Bonjour,
Depuis quelques années nous avons vu dans nos forces de sécurité se multiplier le nombre de gradés. Dans la Gendarmerie, Police municipale et de plus en plus chez les Pompiers civils on voit que la pyramide de grades est inversée. On comprend pas pourquoi le législateur a voulu cela? Dans la Police nationale on a voulu faire passer les OPN en catégorie A ce qui était normal (égalité avec les autres officiers-GN-Armée) mais pour faire plaisir (politiquement) on a monté les GPx en B. Mais le C donc la base est représenté par qui? Dans le monde normal on devrait avoir trois quarts de C. C’est l’armée MEXICAINE ( du 19 ème siècle).
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Les OPN sont loin d’avoir le niveau des officiers des armées. Ils ont plutôt assimilables à des sous-officiers en termes d’emploi.
Ploum a entièrement raison. Les OPN sont assimilés aux SO dans les Armées et aux SOG en gendarmerie.
C’est M PASQUA, à l’origine de la Loi du 21 janvier 1995, qui leur a fait un « cadeau Royal » en modifiant les appellations (d’inspecteur à Lieutenant etc), en leur donnant des grades (les Armées n’avaient pas pensé à les protéger !), et en leur donnant surtout une grille indiciaire totalement déconnectée de la grille indiciaire de la Cat B de la fonction publique (une grille exhorbitante par rapport au droit commun), faisant ainsi de facto, de nos inspecteurs de police OPJ, virtuellement des cadres de Cat A. Donc, effectivement au sein de la PN aujourd’hui, cohabitent de façon anachronique, deux corps de Cat A, celui des officiers et celui des commissaires… Vous avez dit RGPP ?
Bonjour,
Je ne voudrais pas avoir raison mais j’ai raison. Les OPN sont recrutés à BAC+3 puis concours puis école de deux ans. Vous m’avez présenté le temps ou les OPN (inspecteurs) étaient recrutés à BAC puis concours puis école…Mais les choses ont changé. Ceci représente actuellement la catégorie A. Les A+ sont les commissaires etc… Sans rancune.
Un C qui voudrait rester C mais voudrait aussi avoir plus de collègues parce que le terrain est un peu délaissé…
Vous avez raison, bien sûr, nous sommes en 2011, presque en 2012. D’ailleurs les administrations recrutent aujourd’hui leurs cadres A au niveau Master 1, voire Master 2 (cas du concours externe des commissaires ?).
Mais un niveau Bac+3 de 2011 est-t-il vraiment supérieur à un niveau Bac des années 80 ?
Bonjour,
Effectivement les diplômes ont perdu de leur valeur. Moi j’ai qu’un simple BP puis un concours de catégorie C. Ce que je vois est la multiplication des cadres B et A dans la fonction publique. Alors que la catégorie C stagne. J’ai nullement l’intention de passer B parce que ma mission est de rester sur le terrain. Mais beaucoup de mes collègues succombes au mirage des grades. Nous sommes une Armée mexicaine. Ou bien l’Armée Tsariste vers la fin ou le nombre d’officiers était plus important que celui des soldats. On a vu le résultat.
Comme d’habitud eje vous remercie de votre analyse. Le dernier paragraphe sur le provisionnement des retraites des agents de l’état est particulièrement éclairant sur la manière dont l’état gère ses affaires…
http://filvert.blog.lemonde.fr
Diviser pour régner, jeter un groupe à la vindicte, c’est courant. Mais pourquoi les retraités? Pourquoi pas les femmes? Il faut toucher une retraite complète pendant 14 ans pour que ça rembourse les cotisations. Les femmes sont, en moyenne, nettement au-dessus, donc gagnantes; les hommes nettement au-dessous, perdants. Finalement, ce n’est qu’un transfert entre personnes de la même génération.
« Car si, par exemple, on transfère les gardes statiques au secteur privé, il faut quand même payer les gens qui les assument ».
Justement non, la subtilité rgppesque est là. Les contrats de droit privé seront certes payés par l’Etat, plus chers en moyenne que s’il s’agissait de fonctionnaires, mais leurs retraites seront payées par les salariés du privé. Et l’économie est gigantesque. Et devinez quoi ? L’Etat ne paiera pas un centime de retraite pour les ADS, qui seront à la charge du régime général et d’un régime complémentaire, l’IRCANTEC.
Le but de la RGPP, dans la police comme ailleurs, est de limiter les cadres, qui doivent obligatoirement rester fonctionnaires, et de privatiser le maximum d’exécutants, de manière à se décharger du poids de leurs retraites.
Ce problème ne se pose pas qu’au ministère de l’intérieur. Dans les finances publiques aussi les suppression de postes concernent majoritairement les cadres C. ( le grade le plus faible)
On se retrouve avec des cadres à foison et de moins en moins de monde pour faire le travail quotidien de service public ( armée mexicaine)
C’est pourquoi aussi c’est financièrement une opération blanche car les économies partent dans les salaires des cadres A.( qui parfois doivent faire le boulot des C). Ca fait cher payé pour des manutentionnaires!
Désolé soph’, mais Anne a raison !
Ce n’est pas stigmatiser que de dire que la réforme des retraites ne concernent pas ceux qui sont déjà à la retraite, mais ceux qui sont actifs et qui vont subir la réforme à plein
Ce n’est pas stigmatiser que de dire que les +60ans sont d’office exonérés de redevance audio-visuelle (merci Sarko)
Ce n’est pas stigmatiser que de dire que les retraités actuels ne payent pas la CSG à 7,5% comme tout un chacun, mais à 6,6% (plus de 3 milliards d’euros de cadeaux, merci l’UMP)
Ce n’est pas stigmatiser que de dire que les retraités actuels ont un abattement supplémentaire de 10% sur l’impôt sur les revenus
Ce n’est pas stigmatiser que de dire que les retraités actuels ont un niveau de vie supérieur à la plupart des actifs actuels. Ils ont un patrimoine beaucoup plus important alors qu’aujourd’hui plus de la moitié des actifs ne peuvent pas se payer un logement.
Et pour les minima sociaux vieillesse : +25% en cinq ans, là où le minimum SMIC est du 2% par an…
Anne se base sur des rapports factuels et objectif, vous, sur des discours grandiloquents et de la banale rhétorique qui ne font pas avancer la justice sociale notre pays, dommage.
Je suis d’accord avec la plupart de vos dires cependant je le suis aussi avec ceux de « Soph » (et oui la contradiction….)
Je me permet juste de vous faire remarquer que le patrimoine des retraités est de manière logique supérieur à celui des jeunes , les personnes agées ont eu bien plus de temps pour épargner/rembourser et ainsi acquérir un patrimoine immobilier ou autre; vous avez cependant raison les prix exorbitants de l’immobilier en France aujourd’hui sont une honte et une catastrophe!
Dernière remarque , votre magnifique anaphore rentre très largement dans le discours rhétorique et la grandiloquence 😉
peut être que si les nantis de la fonction publique avaient le même type de retraite que nous du privé,les choses se passerait peut être un peu mieux,mais bon on est en France,et vu le nombre quasiment incroyable de fonctionnaires qu il y a en France ca n est pas prêt de changer.
bref pour encore très longtemps le privé payera les retraites de la fonction publique et eux ils ne partiront pas a 70 ans comme nous.
on comprend pourquoi le fonctionnaire vote ps
pierre,
votre commentaire est à côté de la plaque et digne d’un édito du figaro.
je suis fonctionnaire du ministère de l’interieur, j’ai commencé à travailler à 23 ans et devrait partir en retraite à 65 ou 66 ans. si le système ne change pas, ma pension de retraite sera égale à 45 % de mon dernier salaire, c’est à dire moins que le niveau moyen total des pensions du privé.
mon intérêt serait de bénéficier du régime général et des retraites complémentaires obligatoires, mais l’affiliation à ce système serait beaucoup trop coûteux pour l’Etat, contraint par conséquent de maintenir l’actuel.
le « privé », comme les fonctionnaires, payent en effet les pensions des retraites de la fonction publique parce qu’il s’agit d’une charge publique, comme dans tous les pays
merci de ne pas réiterer avec vos clichés éculés
pauvre malheureux,moi ca sera la moyenne de 20 meilleures années.
c est sur qu on est sur le même pied d égalité,entre une moyenne sur 20 ans et une dernière année largement bonifiée
C’est un procès en diablerie que vous nous présentez…
J’ai manifesté contre la réforme des retraites alors que j’aurais pu m’en désintéresser totalement étant à la retraite. Je n’y ai pas beaucoup vu de jeunes?
J’ai plus de 60 ans, je paie ma redevance audiovisuelle (je ne sais pas ou vous avez trouvé l’information qui vous permet d’affirmer que les plus de 65 ans en seraient exonérés).
Depuis quand les retraités bénéficieraient d’un abattement supplémentaire de 10 %. Les retraités comme les actifs sont assujettis aux mêmes taux d’imposition que les autres citoyens, ni plus ni moins.
Faudrait-il que les retraités cèdent leurs logements aux gens plus jeunes qu’eux et aillent s’exiler je ne sais où?
Il ne faut pas dire n’importe quoi. La situation des Français n’est pas brillante pour beaucoup d’entre eux (jeunes et vieux), mais ce n’est pas en énonçant des contre-vérités qu’elle va s’améliorer.
L’abattement de 10% sur le revenu imposable rembourse les frais professionnels. Si les retraités, qui ne travaillent pas et n’ont donc aucun frais professionnel étaient aux mêmes taux d’imposition que les autres citoyens ni plus ni moins, ils n’auraient pas droit à cet avantage indu. Et je ne vois aucune contre-vérités dans ce que dit Ptilou, juste des faits.
@ptilou
« Ce n’est pas stigmatiser que de dire que les retraités actuels ont un niveau de vie supérieur à la plupart des actifs actuels. Ils ont un patrimoine beaucoup plus important alors qu’aujourd’hui plus de la moitié des actifs ne peuvent pas se payer un logement. »
Déjà il ne faut pas oublier que depuis plus de 10 ans maintenant les logements ont connu des hausses de prix vertigineuses: il est beaucoup plus facile d’emprunter et de se payer un logement quand les prix sont bas ou raisonnables que lorsqu’ils sont au plus haut,et là dessus tout-le-monde est coupable,quand on achète a n’importe que prix juste pour être propriétaire,quitte à emprunter sur 40 ans.
et puis pour ce « niveau de vie supérieur »,comme vous dites, il faut rappeler que le principe du niveau des retraites c’est un peu pareil que le principe de rémunération du chômage: plus le salaire était gros pendant la vie active,plus la retraite sera grosse aussi.
pour un retraité qui a toujours gagné l’équivalent du smic,le niveau de sa retraite sera à peine supérieur à celui du minimum viellesse.
Quand je vois la galère de ceux qui bossent… et de ceux qui cherchent à bosser, le simple fait que les retraités votent pour « bosser plus » me fait penser qu’on devrait les contraindre à se remettre à travailler.
Au moins des travaux d’intérêt collectif pour qu’ils méritent leur pension.
C’est facile de voter pour contraindre les autres alors que soit même on touche une rente jusqu’à la fin de ses jours.
@ Soph’
Il y a 5 millions de demandeurs d’emploi en France. En Espagne un jeune sur deux n’a pas et n’aura pas de boulot.
Vous faites erreur : les retraités ne méritent aucunement leur retraite au motif qu’ils ont cotisé. Le simple fait que l’accès au travail et donc à) un revenu soit aussi limité doit vous interroger sur le lien fait entre retraite et travail.
Dans votre monde de bisounours sur le point d’imploser, les choses vous paraissent naturelles, et ceux qui ont reçu bcp trouvent celà normal. Et tant pis pour ceux qui « crèvent la gueule ouverte » ?
Anne a raison : les « anciens » dans leur auto à plus de 20000€ sont déprimants d’égoïsme et si une révolution leur tombe sur le dos, ruinant leur vieillesse, ils devront s’en prendre à eux mêmes qui ont fabriqué une machine à exclure les jeunes de la richesse produite.
Oui, c’est indécent de voir tous ces retraités en Thailande ou en Tunisie : suffit de regarder les chiffres de tourisme … cependant que les jeunes n’ont même pas accès à un toit.(hors de prix).
Qui a élu Sarkozy sinon le vote des retraités ? Qui veut encore du Sarkozy pour 5 ans sinon la clientèle qu’il drague éhontément au FN et chez les vieux, les plus crispés sur leurs avantages? A quel âge devrait-on retirer le droit de vote pour empêcher les sarkozystes de faire les votes dans les maisons de retraite ? Vive la révolution, puisqu’elle semble inévitable du fait des rigidités des citoyens eux mêmes.
Votre commentaire est un tantinet outrancier. J’ai 65 ans, je n’ai pas choisi mon année de naissance. Je suis à la retraite, je paie mes impôts qui entre autres et vous l’oubliez bien vite financent les allocations versées aux jeunes (RSA, APL) qui financent aussi les écoles où vont ces mêmes jeunes. Alors quand vous nous parlez d’égoïsme, franchement je ne me sens pas concerné. Ah oui j’oubliais, je n’ai pas voté pour le président Sarkozy…
@victor
j’ai 30 ans,mais pour venir du milieu ouvrier,je sais que ceux qui prennent maintenant leur retraite à 60 ans ont souvent commencer leur vie actives avant 20 ans,souvent entre 16 et 18 ans,avec un niveau certificat d’études.
vous prenez le problème par le mauvais bout de la lorgnette,le problème c’est surtout le déplacement de l’activité industrielle,et de plus en plus de celle économique en général, vers les pays à bas couts parce que là bas ça coute moins cher,ce qui permet de faire des très grosses marges et de rémunérer plus grassement les actionnaires.
en bref le vrai problème c’est la financiarisation de l’économie.
« Vous devriez préferer payer des impôts pour que cela serve à leur trouver des emplois afin de payer votre retraite !… »
pour que votre proposition fonctionne,il faudrait déjà que ces emplois dont vous nous parlez existent.Aucun argent ne peut permettre à quiconque de trouver un quelconque emploi si cet emploi n’existe pas.
pour ça ce qui faut c’est surtout une économie en bonne santé et qui embauche des travailleurs,ce qui n’est pas le cas en France.
En 2007, sur les votes des catégories d’âge inférieures à 60 ans, Sarkozy perdait l’élection. Il n’est pas scandaleux en soi qu’un candidat soit le favori des plus âgés, mais ça devient curieux quand le candidat du travailler plus pour gagner plus est majoritairement élu par ceux qui estiment qu’il faut appliquer cela, pour les autres, pas pour eux puisqu’étant déjà retraités.
Le problème est qu’il reste cette image des pauvres retraités, alors que même les 10% les plus mal lotis, ne le sont probablement pas autant que les 10% d’actifs les plus mal lotis, chômeurs en fin de droits, ou en temps partiel contraint de moins de 20h payé au SMIC, etc.
L’image elle vient des années 50/60, et des retraités de l’époque ayant cotisé avant 36 à des régimes de retraites par capitalisation, qui ont tous fait faillite dans les crise des années 30. Et aussi des femmes arrivés à la retraite en ayant pratiquement pas cotisé de leur vie, alors que leur taux de travail est quasi identique à celui des hommes aujourd’hui, et l’écart de salaire en partie compensé par le fait d’avoir souvent commencé plus tôt.
Bah depuis le temps qu’on ballade la vieille génération qui manifeste à la première occasion alors qu’ils savent que l’état est endetté et qu’on leur maintient des droits en s’endettant toujours plus. Ils sont complices, ils n’auront que ce qu’ils méritent. D’après le Conseil National des Retraites, les gens à la retraite vivent mieux que les actifs aujourd’hui, excepté une frange de 10% qui souffriraient particulièrement.
Personne n’a le courage de revoir la retraite de ces 90% -et pour certains de la diminuer fortement – et d’augmenter en même temps ces 10% pour qu’ils vivent décemment. Comme ce sont les électeurs en plus grand nombre, on leur dédie même la ligne politique actuelle. Donc, avant que ça change…
On est un pays communiste aussi, mais à la faveur des retraités.
Vous, les retraités, avez un train de vie bien supérieur à ce que la France peut se permettre. Ainsi que les députés et les sénateurs. De toute façon, une majorité d’entre vous a laissé faire tout ce qu’il passe depuis 40 ans, normal qu’un jour ou l’autre, vous récoltiez AUSSI les pots cassés. Quand ma génération va se réveiller (et celle d’après), elle va vous faire une séance de rattrapage, non pas que j’en sois partisan, mais pour tout vous expliquer de notre réalité. Et ça en sera fini de la richesse ostentatoire que certains vieux exhibent dans des berlines flambants neuves avec leurs figures défraîchies.
Bonjour Anne. Vous n’êtes apparemment pas la soeur du conte, mais bien plutôt la Barbe Bleue.
Votre remarque reflète-t-elle bien votre réalité ? Ou votre pensée ?
Pourquoi en tenir rigueur à des gens, fonctionnaires ou non, qui ont cotisé toute leur existence professionnelle pour un état dévorant ? Pour mémoire, ces cotisations retraites datent de 1936.
De 1936 aussi, cette petite phrase d’un gouvernant dont j’ai oublié le nom : « On y mettra le temps qu’il faut, mais on vous repriquera tout ce qu’on vous a donné ».
Oui, il y a des pauvres, même chez les retraités ; ceux là comptent au jour le jour pour se nourrir et ne mangent pas de viande au quotidien. Mais les riches dont vous parlez, ceux qui de manière ostentatoire exhibent leur niveau de vie, ceux-là ont payé et se sont battus pour obtenir un bien-être, non seulement pour eux mais aussi pour leur descendance.
Sans ce combat, vous ne seriez peut-être pas devant un ordinateur à déverser un fiel réactif plutôt que raisonné.
Il ne sert à rien en effet de stigmatiser une catégorie de la population, comme on le ferait pour une autre, histoire de diviser pour mieux régner.
Je ne crois pas que les actuels retraités soient responsables de la politique de marché, celle de la finance et de la virtualité. Je ne crois pas qu’ils soient responsables de l’achat d’un zingue dont on n’a pas besoin, ni de la politique d’armement, ni des émoluments versés aux traders.
Ils ne sont, comme vous et moi, que victimes d’un état d’être où chacun veut sa part. Votre mel le souligne très bien d’ailleurs. Quoi de plus humain d’ailleurs que dire : « je veux ma part du gâteau ! ».
Oui, les temps qui arrivent s’annoncent comme cette photo de Charlie Chaplin : lorsqu’on se rue vers l’or, il y a des temps où l’on mange du pain noir !
Peut-on en vouloir à quiconque d’avoir bénéficier de pain blanc, d’un programme de santé, de soins, d’un universel mieux être ? Sans les politiques de santé, peut-être ne serions-nous pas là, vous et moi.
Ne vous laissez pas gagner par la haine d’un autre qui n’a fait que bosser toute son existence, parce qu’il faisait partie d’une catégorie sociale suante et laborieuse ; le socle de la pyramide en somme, pour quelques pierres au sommet.
Quant aux manifestations des anciens qui n’ont jamais eu lieu, selon vos dires, détrompez-vous. Mais 2 millions de retraités dans la rue… quel danger pour un état. S’arrêteront-ils de consommer ? de se soigner ? Ont-ils vraiment laissé faire ?
Je le répète : aucun homme ne nait coupable de ce qu’il est, pas même d’avoir été un pauvre durant ses 60 heures de travail parfois, de son temps d’ouvrier.
Par exemple, lors de la dernière révolution « culturelle » française, certains flics n’avaient qu’une seule journée de congé par mois. Durant le mois de mai, ils n’en ont eu aucune. Et parfois, sur la barricade en face, se tenait fier et droit, leurs gosses… comme un défi à la société.
Ces gosses là sont devenus grands et ont fait comme leurs parents : ils ont bossé dur, car ils ne s’appelaient pas Crésus.
Les responsables de cette déliquescence étatique ne sont pas les retraités.
Bonne continuation, soeur Anne
Ne nous faîtes pas rire, Soph’ ! Les vieux qui roulent en grosse berline ne se sont pas battus et j’ai bien fait la différence entre les 10% de retraités qui ne touchent pas à une bonne retraite selon le CNR et les autres. Désolé, mais les disparités sont criantes. PERSONNE et pas vous non plus ne peut dire que c’est normal de voir que les personnes agées ont tous pu être propriétaire par exemple, tandis qu’aujourd’hui des couples d’actifs ne peuvent pas acheter.
La seule chose que je dénonce, c’est le fait que le pain noir, ce n’est pas seulement les jeunes et les actifs d’aujourd’hui qui doivent se le manger, mais aussi les retraités. La génération nous précedant sont nés après 1936. Il n’est d’ailleurs nullement question dans mes propos de remettre en jeu les congés payés ou d’autres avantages gagnés à cette période. Mais comme l’a relevé brillamment PtitLou, il y a des inégalités criantes.
Vous ne me ferez pas croire également qu’il y a une vraie justice sociale et que ceux qui sont aisés aujourd’hui en France ont vraiment travaillé. D’ailleurs, on le voit bien, ceux qui sont ouvriers ont le droit de partir à la retraite encore aujourd’hui en même temps que quelqu’un qui travaille à la banque. Pourtant, ce n’est pas la même pénibilité…
Bref, il ne s’agit nullement de viser une catégorie en particulier, mais il est temps de s’occuper de celle-ci, qui est injustement protégée car elle permet de faire pencher la balance du vote aux éléctions présidentielles. C’est honteux et il n’y a que vous pour pas le voir.
Quant à la Révolution Culturelle de 1968, n’étant pas né, je ne peux que me fier à la lecture historique qui m’en a été rapporté et des informations que j’ai recherché. Or, celle-ci semble bien avoir pour origine la Révolution Culturelle de 1966 en République Populaire de Chine avec la femme de Mao qui lui a dit de détruire toutes les plus fameuses oeuvres du patrimoine chinois pour garder le pouvoir et renverser ses opposants. Super la référence, et on voit où en est la France aujourd’hui. C’est pas un hasard en revanche si en Chine, Deng Xiaoping, qui a été mis en prison pendant cette période par Mao, a été sorti plus tard par ce même Mao pour lancer sa politique des 4 Modernisations qui lui permet aujourd’hui d’être la 2nde puissance mondiale. Mao au moins a reconnu son erreur, pas notre Cohn-Bendit qui parle de…taxer l’e-mail. Super la génération de 1968. Non seulement ils ne comprennent rien, mais en plus ils décident…
Qui plus est, nous, en France, nous avons persisté et continué à détruire notre gouvernance. Il n’y a qu’à voir le fait que De Gaulle avait exclu les Anglais de la construction européenne et que ceux-ci ont réussi vers 73 à y revenir pour y être exclu de nos jours. Bref, je dois vous laisser mais à mon avis vous avez mal compris ce que j’ai écrit plus haut.
Mon avis vous concernant est que vous devriez écrire, vous avez bien trop de talent pour ne pas le gaspiller à défendre une cause perdue. Apparemment, vous ne connaissez pas bien ma génération ni la suivante. A+
Le point faible de votre argumentation est qu’elle est pro domo.
Je me souviens d’une conversation que j’avais eue avec un camarade de faculté qui se plaignait de la difficulté de l’examen de fin d’étude que nous devions passer un peu plus tard. Je lui ai répondu que nous ne pouvions pas décemment nous plaindre de la difficulté de cet examen puisque, dans 6 mois, quand nous l’aurions, nous serions contents de sa sélectivité qui protégerait notre carrière.
Le problème des retraites ne peut pas être abordé soit comme cotisant, soit comme retraité. Ce sont les mêmes personnes mais pas au même moment de leur vie. Le problème doit être examiné dans son ensemble, de façon distanciée. Souhaitons que cela se passera ainsi, que les efforts seront justement répartis.
* L’étoile ajoutée à mon pseudo indique que j’ai été censuré sur un blog pour pensée hérétique. Une seule étoile pour l’instant, comme l’équipe de France de foot.
« Le problème doit être examiné dans son ensemble, de façon distanciée. »
Le truisme verbeux fait place à toute argumentation…
Et la répétition du seul titre de gloire que vous ayez acquis par vos mérites (un diplôme de fac peut s’acheter ou se copier) illustre pleinement le fait que la prétention, quand elle sert la bêtise la plus intégrale, devient lassante.
dans « pensée » hérétique, il y a « pensée ». Suivbant la définition communément admise, vous mentez; si c’est inconscient, relisez un dictionnaire.